Chine en Question

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Archives de Catégorie: Dossier documentaire

Cartographie chinoise 地理



Da Ming Hun Yi Tu 大明混一图

 

L’Encyclopédie des historiographies : Afriques, Amériques, Asies contient des articles sur la géographie chinoise :

Cartographie chinoise
Mappemonde de Matteo Ricci (1602)
Ouvrages géographiques chinois

Lire aussi :
1875, Sur le pays connu des anciens Chinois sous le nom de Fou-sang, et de quelques documents inédits pouvant servir à l’identifier, Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
1903 Les deux plus anciens spécimens de la cartographie chinoise, Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient.
1994, La carte chinoise dans le règlement de la crise coréenne, Politique étrangère.
2011, La Chine et les routes de la soie, Annuaire de l’École pratique des hautes études (EPHE).
17/09/2011, Cartographie chinoise ancienne, Biblioweb.
16/05-10/09/2018, Le monde vu d’Asie – Au fil des cartes, Musée Guimet.
07/08/2018, La cartographie ? – Une histoire de point de vue, Le Temps.
14/09/2018, Carte Nouvelles routes de la soie, Courrier international.
04/07/2019, La Chine se cartographie au centre du monde, Les décodeurs.
24/07/2020, Cartographie non- européenne, Monde en Question.
Histoire de la géographie chinoise et japonaise Cosmovisions.
Cartes de Chine, Bibliothèque France Chine – 法国中国 – BNF.
Pierre GENTELLE, Philippe PELLETIER, Géographie Universelle – Chine, Japon, Corée, 1994 [L’Espace géographique].
J. B. HARLEY et David WOODWARD, The History of Cartography – Cartography in the Traditional East and Southeast Asian Societies, 1994 [Annales].
George KISH, La carte, image des civilisations, 1980 [Cahiers de géographie du Québec].
Dominique LELIÈVRE, Voyageurs chinois à la découverte du monde – De l’Antiquité au XIXe siècle, 2004 [Aperçu en ligne].
Pierre SINGARAVÉLOU, Fabrice ARGOUNÈS, Le monde vu d’Asie – Une histoire cartographique, 2018 [Monde en Question].

Index Géographie, Monde en Question.
Dossier Géographie, Monde en Question.
Dossier Géographie Chine, Monde en Question.
Dossier Récits de voyages Chine, Monde en Question.
Dossier Géographie (avec liens), Monde en Question.
Dossier Cartographie (avec liens), Monde en Question.
Revue de presse, Monde en Question.
Revue de presse Chine, Chine en Question.
Veille informationnelle 中國 Chine, Monde en Question.

Guerre entre la Russie et le Japon pour coloniser la Chine



Carte de l’Extrême-Orient de l’URSS, du nord de la Chine (Mandchourie) et de la Mongolie, Source

 

Les puissances européennes, notamment la Grande-Bretagne et la France, ont imposé des traités inégaux à la dynastie mandchoue des Qing et ont occupé une partie de la Chine à partir 1836. Les États-Unis s’intéressaient aussi au Japon et lui imposèrent le même type de traité de commerce en 1854.

Entre 1895 et 1945, la Russie et le Japon lutteront âprement pour se partager la Mandchourie. Le Japon sortit vainqueur du premier affrontement, appelé communément la guerre russo-japonaise, qui se déroula du 8 février 1904 au 5 septembre 1905. La Russie soviétique remporta la dernière bataille en août 1945.

Comme promis à un lecteur assidu, voici une première version de la synthèse de mes recherches bibliographiques sur la guerre que la Russie et le Japon se firent pour coloniser le nord de la Chine.

Le Dossier Mandchourie (avec liens) contient plus de 217 références entre 1869 et 2019 :

• 87 références proviennent du précieux Dictionnaire historique du Japon publié entre 1963 et 2000 et accessible en ligne,
• 85 références proviennent du portail Persée,
• 33 références proviennent de sources diverses,
• 12 références iconographiques proviennent de la Bibliothèque numérique mondiale.

Bonne lecture !

05/07/2020
Serge LEFORT
Citoyen du Monde et rédacteur de Monde en Question

Lire aussi :
Battlefield Operational Functions And The Soviet Campaign Against Japan In 1945, Global Security.
Record of Operations Against Soviet Russia, Eastern front (August 1945), Ike Skelton Combined Arms Research Library.
Revue de presse Chine, Chine en Question.
Dossier Chine, Monde en Question.
Veille informationnelle 中國 Chine, Monde en Question.

Bibliothèque chinoise


 

Ce dossier, faisant suite à l’article Il faut davantage de livres sur la Chine pour briser les stéréotypes occidentaux, recense les principales ressources francophones (France, Belgique, Canada et Suisse).

J’ai recensé ailleurs les principaux médias de propagande auxquels il faut ajouter les sinologues qui sont presque tous sinophobes… hélas.

20/02/2020
Serge LEFORT
Citoyen du Monde et rédacteur de Monde en Question

Editeurs

Librairies

Bibliothèques

Revues

Textes en ligne

Lire aussi :
Les Fonds chinois, Bulletin des bibliothèques de France, 1980.
Enseignement de la bibliothéconomie en Chine, Bulletin des bibliothèques de France, 1986.
Un siècle de bibliothèques publiques en Chine, Bulletin des bibliothèques de France, 2004.
Bibliothéconomie chinoise en plein tournant, Bulletin des bibliothèques de France, 2011.
L’édition en Chine, Service culturel de l’Ambassade de France en Chine, 2013.
Revue de presse Chine, Chine en Question.
Dossier Chine, Monde en Question.
Veille informationnelle 中國 Chine, Monde en Question.

La science-fiction chinoise


 

Articles

28/02/2012, La science-fiction chinoise débarque en Occident, Actua Litté.
10/11/2016, Les Chinois ont inventé la science-fiction en 450 av. J.-C, Ulyces.
18/09/2017, Pour une science-fiction « chinoise », L’Asie en 1000 mots.
19/04/2018, Science-fiction chinoise, Biblioweb.
09/06/2018, La Chine du futur dans l’œil de ses auteurs de science-fiction, Le Temps,.
14/03/2019, L’essor de la science-fiction chinoise, Le petit journal.
23/07/2019, La science-fiction chinoise a le vent en poupe, Beijing Information.

Revues

2017, Mondes perdus, mondes rêvés, Impressions d’Extrême-Orient.
2017, La science-fiction en Asie de l’Est, ReS Futurae.
2017, Le « rêve chinois » et ses doubles – Aspects de la littérature de science-fiction dans le monde sinophone, Revue Monde chinois.
2018, Nouvelles tendances littéraires d’Asie, Impressions d’Extrême-Orient.
2018, Nouvelles traductions !, ReS Futurae.

Thèses

Loïc ALOISIO, Analyse littéraire d’un genre en pleine émancipation : poétique et thématique de la nouvelle génération d’auteurs de science-fiction chinoise, 2015 Texte en ligne.

Livres

LIU Cixin, Chine en QuestionChinese shortstoriesSinoSF.

Filmographie

Les films de science fiction asiatique, Ciné Trafic.

Sites

Blog consacré à la science-fiction chinoise (2015-2017), SinoSF.
Blog de Loïc ALOISIO consacré à la science-fiction chinoise. SinoSF.
Littérature de science-fiction, Librairie Le Phénix.

31/01/2020
Serge LEFORT
Citoyen du Monde et rédacteur de Monde en Question

Lire aussi :
Dossier Littérature Chine, Monde en Question.
Veille informationnelle Livres, Monde en Question.
Veille informationnelle Revues, Monde en Question.
Veille informationnelle 中國 Chine, Monde en Question.

Bibliographie Chine (249 livres en ligne)


 

Ce dossier bibliographique contient uniquement des livres glanés au cours de mes recherches.
Merci de signaler vos propres liens via les commentaires ou par courriel.

27/02/2019
Serge LEFORT
Citoyen du Monde et rédacteur de Monde en Question

000 Généralités

Paul ANDRÉ (sous la direction de), La Chine aujourd’hui, Presses universitaires du Septentrion, 2014.
Lucien BIANCO et Yves CHEVRIER (sous la direction de), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier international – La Chine.
José FRÈCHES, Dictionnaire amoureux de la Chine, Plon, 2013 .
Dossier documentaire Généralités Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

100 Pensée chinoise

Anne CHENG, La Chine pense-t-elle ?, Collège de France, 2009.
COLLECTIF, Les quatre livres de philosophie morale et politique de la Chine.
CONFUCIUS, Les entretiens.
Herbert FINGARETTE, Confucius, Presses de l’Université de Montréal, 2004.
Marcel GRANET, La pensée chinoise, Albin Michel, 1934.
François JULLIEN, De l’Être au Vivre – Lexique euro-chinois de la pensée, Gallimard, 2015 [Extraits en ligne].
Charles LE BLANC et Rémi MATHIEU (sous la direction de), Mythe et philosophie à l’aube de la Chine impériale – Études sur le Huainan zi, Presses de l’Université de Montréal, 1992.
Charles LE BLANC et Rémi MATHIEU, Approches critiques de la mythologie chinoise, Presses de l’Université de Montréal, 2008.
Paul-Louis-Félix PHILASTRE, Le Yi King, 1885 La meilleure traduction est celle de Cyrille JAVARY.
Dossier documentaire Pensée chinoise, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

200 Croyances chinoises

Bernard FORMOSO, Identités en regard – Destins chinois en milieu bouddhiste thaï, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2000.
Cyrille JAVARY, Les trois sagesses chinoises, Albin Michel, 2010.
Marie LAUREILLARD, Vincent DURAND-DASTÈS, Fantômes dans l’Extrême-Orient d’hier et d’aujourd’hui T1, Presses de l’Inalco, 2017.
Marie LAUREILLARD, Vincent DURAND-DASTÈS, Fantômes dans l’Extrême-Orient d’hier et d’aujourd’hui T2, Presses de l’Inalco, 2017.
Jean-Paul ROUX, Montagnes sacrées, montagnes mythiques, Fayard, 1999.
Dossier documentaire Croyances chinoises, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

300 Sciences sociales

Économie

AKINORI Isogai, HIROYASU Uemura, Robert BOYER (sous la direction de), Capitalismes asiatiques – Diversité et transformations, Presses universitaires de Rennes, 2015.
Claude AUROI, Jean-Luc MAURER, Tradition et modernisation des économies rurales – Asie-Afrique-Amérique latine, Graduate Institute Publications, 1998.
Serge BERTHIER, Le choc – La Chine en marche, Mettis, 2014.
Jean-Marie BOUISSOU, Jonathan SIBONI, Max-Jean ZINS, Argent, fortunes et luxe en Asie, Philippe Picquier, 2013.
Bruno CABRILLAC, Economie de la Chine, QSJ PUF, 1997.
Cercle Turgot, La Chinamérique – Un couple contre-nature ?, Eyrolles, 2010.
Jean-Marc CHAUMET et Thierry POUCH, La Chine au risque de la dépendance alimentaire, Presses universitaires de Rennes, 2017.
Laure DE CHARRETTE, Marion ZIPFEL, Chine – Les nouveaux milliardaires rouges, Archipel, 2013.
David DELFOLIE, Nathalie FAU, Elsa LAFAYE DE MICHEAUX, Malaisie – Chine – Une « précieuse » relation, Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est contemporaine, 2016.
Pierre-Antoine DONNET, Quand la Chine achète le monde, Eyrolles, 2018.
Jean-François DUFOUR, Made by China – Les secrets d’une conquête industrielle, Dunod, 2012.
Mamoudou GAZIBO et Roromme CHANTAL, Un nouvel ordre mondial made in China ?, Presses de l’Université de Montréal, 2011.
Jacques GRAVEREAU, La Chine conquérante – Enquête sur une étrange superpuissance, Eyrolles, 2017.
Jean François HUCHET, Xavier RICHET, Joël RUET (sous la direction de), Chine, Inde : les firmes au cœur de l’émergence, Presses universitaires de Rennes, 2015.
James Z. LEE et WANG Feng, La population chinoise – Mythes et réalités, Presses de l’Université de Montréal, 2006.
Erik ORSENNA, Petit précis de mondialisation T1 Voyage aux pays du coton, Fayard, 2007.
Erik ORSENNA, Petit précis de mondialisation T2 L’avenir de l’eau, Fayard, 2009.
Erik ORSENNA, Petit précis de mondialisation T3 Sur la route du papier, Stock, 2013.
Erik ORSENNA, Petit précis de mondialisation T4 Géopolitique du moustique, Fayard, 2017.
Emmanuel POISSON, Monnaies chinoises Tome III Les Song, Éditions de la Bibliothèque nationale de France, 2014.
Jean-Luc RACINE (sous la direction de), L’Inde et l’Asie – Nouveaux équilibres, nouvel ordre mondial, CNRS Éditions, 2009.
Thierry SANJUAN (sous la direction de), Les grands hôtels en Asie, Éditions de la Sorbonne, 2003.
Clément SEHIER et Richard SOBEL (sous la direction de), Travail, luttes sociales et régulation du capitalisme dans la Chine contemporaine, Presses universitaires du Septentrion, 2015.
SONG Hongbing, La guerre des monnaies – La Chine et le nouvel ordre mondial, Le retour aux sources, 2014.
Tanguy STRUYE DE SWIELANDE, La Chine et les grandes puissances en Afrique – Une approche géostratégique et géoéconomique, Presses universitaires de Louvain, 2011.
Danielle TAN, Caroline GRILLOT, L’Asie du Sud-Est dans le « siècle chinois », Institut de recherche sur l’Asie du Sud-Est contemporaine, 2014.
François THIERRY, Monnaies chinoises Tome IV Des Liao aux Ming du Sud, Éditions de la Bibliothèque nationale de France, 2014.
Dossier documentaire Économie Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

Politique

Guillermo AUREANO, Philippe FAUCHER, Frédéric MÉRAND, Marie-Joëlle ZAHAR (sous la direction de), La politique internationale en questions, Presses de l’Université de Montréal, 2009.
Juliette BOURDIN, Entre porte ouverte et « porte fermée » – La politique chinoise des États-Unis du XIXe au XXIe siècle, Presses Sorbonne Nouvelle, 2013.
Yves CHEVRIER, Alain ROUX et XIAOHONG Xiao-Planes (sous la direction de), Citadins et citoyens dans la Chine du XXe siècle, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2010.
Gérald COPPENRATH, Les Chinois de Tahiti – De l’aversion à l’assimilation, 1865-1966, Société des Océanistes, 1967.
Jean ESCARRA, Le droit chinois – Conception et évolution, Sirey, 1936.
Thierry KELLNER, L’Occident de la Chine – Pékin et la nouvelle Asie centrale (1991-2001), Graduate Institute Publications, 2008.
Simon LEYS, Essais sur la Chine, Bouquins Laffont, 1998.
Albert LONDRES, Visions orientales, 1922.
Albert LONDRES, La Chine en folie, 1925.
Jack LONDON, L’invasion sans pareille, 1910.
Henri MASPÉRO, Jean ESCARRA, Les institutions de la Chine, PUF, 1952.
Alain PEYREFITTE, Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera, Fayard, 1980.
Christian SAINT-ETIENNE, Trump et Xi Jinping – Les apprentis sorciers, L’observatoire, 2018.
SUN Tzu, L’art de la guerre – Les treize articles, -512.
Dossier documentaire Politique Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

Société & Culture

Catherine CAPDEVILLE-ZENG et Delphine ORTIS (sous la direction de), Les institutions de l’amour : cour, amour, mariage – Enquêtes anthropologiques en Asie et dans l’océan Indien, Presses de l’Inalco, 2018.
Jacques GERNET, Histoire sociale et intellectuelle de la Chine, Collège de France, 1976.
Marcel GRANET, La civilisation chinoise, 1929.
Institut national du sport et de l’éducation physique (sous la direction de), Pékin 2008, INSEP-Éditions, 2008.
Rany KEO KOSAL, Danielle BIRKEN, À la découverte de l’Asie – Mieux comprendre ses pensées et ses pratiques, Eyrolles, 2007.
Françoise KREISSLER, L’action culturelle allemande en Chine – De la fin du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1989.
Charles LE BLANC, Profession sinologue, Presses de l’Université de Montréal, 2007.
Anabelle MASCLET, Comprendre la Chine, Ulysse, 2005.
QU Jingdong LI Peilin, La sociologie chinoise avant la Révolution, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2016.
Laurence ROULLEAU-BERGER, YUHUA Guo, PEILIN Li, SHIDING Liu (sous la direction de), La nouvelle sociologie chinoise, CNRS Éditions, 2008.
Laurence ROULLEAU-BERGER et LIU Shiding, Sociologies économiques française et chinoise : regards croisés, ENS Éditions, 2014.
Jonathan D. SPENCE, La Chine imaginaire – Les Chinois vus par les Occidentaux de Marco Polo à nos jours, Presses de l’Université de Montréal, 2000.
Richard WILHELM, Histoire de la civilisation chinoise, 1931.
Dossier documentaire Société & Culture Chine, Monde en Question.
Dossier documentaire Chine/Occident, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

400 Langue

Chinois sans peine (2 tomes), Assimil, 2004.
L’écriture chinoise, Assimil, 2004.
Wendy ABRAHAM, Le Chinois pour les nuls, First, 2006.
Viviane ALLETON, Michael LACKNER (sous la direction de), De l’un au multiple, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1999.
Jean-Paul BETBÈZE, André, CHIENG Les 100 mots de la Chine, QSJ PUF, 2013.
Nicolas CHAUVAT, 123 proverbes chinois, initiation à la pensée et à l’écriture chinoises, H&K, 2014.
Fabien DROUART, Méthode d’apprentissage des caractères chinois, Fabien Drouart, 2013.
Guillaume THOUROUDE, Rosalind SILVESTER (sous la direction de), Traits chinois/Lignes francophones, Presses de l’Université de Montréal, 2012.
YONGYI Wu, HONG Liu, Isabelle RABUT, Méthode de chinois premier niveau, Asiathèque, 2009.
Dossier documentaire Langue Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

500 Sciences

Jean-Pierre AUGER, L’astronomie dans la Chine antique, Club d’astronomie de Frouville, 2013.
Jean-Marc BONNET-BIDAUD, 4000 ans d’astronomie chinoise – Les officiers célestes, Belin, 2017 [Extraits en ligneChine en Question].
Jean-Baptiste DELAMBRE, Histoire de l’astronomie ancienne (2 tomes), 1817.
Dominique PESTRE (sous la direction de), Histoire des sciences et des savoirs (3 tomes), Seuil, 2015.
Abel REY, La science orientale avant les Grecs, Albin Michel, 1942.
Léopold de SAUSSURE, Les origines de l’astronomie chinoise, 1909-1922.
Léopold de SAUSSURE, Le système astronomique des Chinois, Archives des sciences physiques et naturelles, 1919.
Michel SOUTIF, Naissance de la physique – De la Sicile à la Chine, EDP Sciences, 2002.
Dossier documentaire Sciences Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

600 Techniques

Généralités

Éric BRIAN, Travail et savoirs techniques dans la Chine prémoderne, Spinger, 2010.
Paul DUPONT, Histoire de l’imprimerie (2 tomes), 1854.
Paul PELLIOT, Les débuts de l’imprimerie en Chine, Librairie d’Amérique et d’Orient Adrien-Maisonneuve, 1953.
Léopold de SAUSSURE, L’invention de la boussole, Archives des sciences physiques et naturelles, 1923.
Joanna WALEY-COHEN, Les sextants de Pékin, Presses de l’Université de Montréal, 2002.
Dossier documentaire Techniques Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

Cuisine

Ghillie BASAN, Hanna AGOSTINI, 500 recettes d’Asie, La Martinière, 2011.
Margot ZHANG, Toutes les bases de la cuisine chinoise, Mango, 2015.
Textes en ligne, Monde en Question.

Médecine

COLLECTIF, Qi Gong.
Bernard CYGLER, Nez gorge oreille en médecine traditionnelle chinoise, Springer, 2006.
Bernard CYGLER, Le visage en médecine traditionnelle chinoise, Springer, 2009.
Giovanni MACIOCIA, Les principes fondamentaux de la médecine chinoise, Giovanni Maciocia, 1989.
Giovanni MACIOCIA, L’examen de la langue en médecine chinoise, Satas, 1989.
Giovanni MACIOCIA, La pratique de la médecine chinoise, Giovanni Maciocia, 1994.
Giovanni MACIOCIA, La psyché en médecine chinoise, Giovanni Maciocia, 2009.
Eric MARIÉ, Précis de médecine chinoise, Dangles, 1997.
Eric MARIÉ, Grand formulaire de pharmacopée chinoise, Paracelse, 1999.
Eric MARIÉ, Le diagnostic par les pouls en Chine et en Europe, Springer, 2011.
Ernesto NASTARI-MICHELI, Recherches sur les-origines et la formation de la médecine traditionnelle chinoise, Springer, 2012.
Jean PÉLISSIER, La médecine traditionnelle chinoise pour les nuls, First, 2018.
Marc SAPRIEL, Patrick STOLTZ, Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise (2 tomes), Springer, T1 2006 T2 2012.
WANG Lihua, Médecine chinoise – Soins et remèdes de bonne santé d’hier et d’aujourd’hui, Guy Trédaniel 2007.
XU DaChun, Traditions oubliées de la médecine chinoise, Ouvrage Net, 2001.
Textes en ligne, Monde en Question.

700 Arts

Généralités

Jeannine AUBOYER, Roger GOEPPER, Les merveilles des grandes civilisations – L’Orient, Cremille, 1969.
Jean-Jacques BRETON, Philippe CACHAU, Dominique WILLIATTE, L’histoire de l’art pour les nuls, First, 2006.
Dossier documentaire Arts Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

Architecture

Cyrille JAVARY, Dans la cité pourpre interdite, Philippe Picquier, 2009.
ZHOU Wenyi, De l’architecture à la ville – Arte Charpentier en Chine 2002-2012, Eyrolles, 2012.
Textes en ligne, Monde en Question.

Cinéma

Antony FIANT, Le cinéma de Jia Zhang-ke – No future (made) in China, Presses universitaires de Rennes, 2009.
Frédéric MONVOISIN, Cinémas d’Asie, d’hier et d’aujourd’hui – Japon, Corée du Sud, Taïwan, Chine et Hongkong, Armand Colin, 2015.
Dossier documentaire Cinéma Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

Musique

Vladislav SISSAOURI, Cosmos, magie et politique – La musique ancienne de la Chine et du Japon, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1992.
Textes en ligne, Monde en Question.

800 Littérature

Éric ADAM et Didier CONVARD, Fabio BONO, Marco Polo (2 albums), Glénat, 2013.
Christophe BEC et Stéphane BETBEDER, Pasquale DEL VECCHIO, Les Montefiore (2 albums), Glénat, 2013-2014.
BÉKA, MARCO, Voyage en Chine (1 album), Bamboo, 2013.
Olivier BLEYS, Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes, Albin Michel, 2015.
Lucien BODARD, La vallée des roses, Grasset, 1977.
Lucien BODARD, Les grandes murailles, Grasset, 1987.
Pearl BUCK, Vent d’Est, vent d’Ouest, Stock, 1930.
Pearl BUCK, La trilogie de la terre chinoise, Payot, 1932-1935.
Pearl BUCK, Pivoine, Stock, 1949.
Gilles CHAILLET, Bernard CAPO, Tombelaine (5 albums).
Pauline CHEN, Dans le Pavillon rouge, Robert Laffont, 2015.
François CHENG, Cinq méditations sur la beauté, Albin Michel, 2006.
François CHENG, Cinq méditations sur la mort, autrement dit sur la vie, Albin Miche, 2013.
François CHENG, Enfin le royaume (quatrains), Gallimard, 2018.
CHI Li, Une ville à soi, Actes Sud, 2018.
CHI Zijia, Le dernier quartier de lune, Piquier, 2016.
CHI Zijia, Bonsoir, la rose, Piquier, 2018.
Michelle DESHAIES, XieXie, Éditions David, 2018.
Guy DELISLE, Shenzhen (1 album), L’Association, 2002.
Jean-Paul DOMINICI, La fiancée de Canton, Book Node, 2016.
Fabrice ERRE et Sylvain SAVOIA, La Grande Muraille de Chine (1 album), Dupuis, 2018.
Irène FRAIN, Au royaume des femmes, Fayard, 2007.
José FRÈCHES, L’Empire des larmes (2 tomes), XO, 2006.
Kate FURNIVALL, La concubine russe, Charleston, 2016.
Antonio GARRIDO, Le lecteur de cadavres, Grasset, 2011.
Paul GREVEILLAC, Maîtres et esclaves, Gallimard, 2018.
Régis HAUTIÈRE, Arnaud POITEVIN, Le marin, l’actrice et la croisière jaune (3 albums), Quadrants, 2010-2013.
HUA Yu, Mort d’un propriétaire foncier – Et autres courts romans, Actes Sud, 2018.
INOUE Yasushi, La favorite – Le roman de Yang Kouei-Fei, Gallimard, 1995.
JIA Pingwa, Portée-la-lumière, Stock, 2018.
JIAN Ma, Beijing Coma, Flammarion 2008 .
KOW Shih-Li, La somme de nos folies, Zulma, 2018.
Ysabelle LACAMP, Le baiser du dragon, Livre de Poche, 1988.
Maëlle LEFÈVRE, Jiazoku, Albin Michel, 2019.
Frédéric LENORMAND, Les nouvelles enquêtes du Juge Ti (15 tomes), Fayard, 2004-2010.
Frédéric LENORMAND, Un thé chez Confucius, Piquier, 2012.
Frédéric LENORMAND, Le bon, la brute et le juge Ti, CreateSpace Independent Publishing Platform, 2015.
LI Kunwu, Ma génération, celle d’une vie chinoise(2 albums), KANA, 2016.
LIU Cixin, Le problème à trois corps, Actes Sud, 2016.
LIU Xiaobo, La philosophie du porc et autres essais, Gallimard, 2011.
MA Jian, China Dream, Flammarion, 2019.
MAI Zi, Xiao Ou (3 albums), Kana, 2011-2012.
Mathieu MARIOLLE, Yann TISSERON, Shanghaï (3 albums), Drugstore, 2011-2013.
Jacques MARTIN, Alix – L’empereur de Chine (1 album), Casterman, 1983.
MI Jianxiu, Pékin de neige et de sang, Philippe Picquier, 2018.
NIE Chongrui, Patrick MARTY, Juge Bao (5 albums), Éditions Fei, 2009-2013.
OTIE & LI KUNWU, Une vie chinoise (3 albums), Kana, 2009-2010.
Marie Jo PUTNEY, La fiancée chinoise, Book Note, 2000.
QIU Xiaolong, Encres de Chine, Liana Levi, 2004.
QIU Xiaolong, De soie et de sang, Liana Levi, 2007.
QIU Xiaolong, Visa Pour Shanghai, Seuil, 2015.
Thierry ROBIN, Rouge de Chine (4 albums), Delcourt, 1991-1996.
Lisa SEE, Fleur de neige, Flammarion, 2006.
Lisa SEE, Filles de Shanghai, Flammarion, 2009.
Lisa SEE, Ombres chinoises, Flammarion, 2011.
SHENG Keyi, Un paradis, Philippe Picquier, 2018.
SU Tong, Le dit du loriot, Seuil, 2016.
Madeleine THIEN, Nous qui n’étions rien, Alto, 2016.
Robert VAN GULIK, Juge Ti (24 romans ou nouvelles), 10/18, 1957-1968.
Jules VERNE, Les tribulations d’un chinois en Chine, 1879.
Tancrède VOITURIEZ, L’empire du ciel, Grasset, 2016.
WANG Anyi, Amour dans une vallée enchantée, Philippe Picquier, 2011.
WANG Anyi, Amour dans une petite ville, Philippe Picquier, 2011.
WANG Anyi, Amour sur une colline dénudée, Philippe Picquier, 2012.
WANG Anyi, Le chant des regrets éternels, Philippe Picquier, 2012.
WANG Anyi, Le plus clair de la lune, Philippe Picquier, 2013.
WANG Anyi, La coquette de Shanghai, Philippe Picquier, 2017.
WEIHUI, Shanghai Baby, Philippe Picquier, 2002.
Delphine WEULERSSE, Récits de l’histoire de Chine, Nathan, 1973.
XIA Da, Little Yu (3 albums), Urban Chine, 2015.
XIAO Bai, La concession française, Philippe Picquier, 2016.
XINRAN, Parlez-moi d’amour, Philippe Picquier, 2018.
XU Zechen, La grande harmonie, Philippe Rey, 2018.
Adeline YEN MAH, Feuilles d’automne, L’archipel, 2000.
YING Lin, Mei Lanfang, une vie à l’Opéra de Pékin (5 albums), Urban China, 2016-2017.
ZHANG Ling, Le rêve de la Montagne d’Or, Belfond, 2011.
ZHU Xiao Di, Les nouvelles affaires du juge Ti, 10/18, 2010.
Dossier documentaire Littérature Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

900 Géographie et Histoire

Guide voyage

Chine, Lonely Planet, 2015.
Robert FORTUNE, Aventures de Robert Fortune dans ses voyages en Chine à la recherche des fleurs et du thé, Hachette, 1855.
Dossier documentaire Récits de voyage Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

Biographie

Danielle ELISSEEFF, Puyi – Le dernier empereur de Chine, Perrin, 2014.
Gary JENNINGS, Marco Polo – les voyages interdits (1/2 tomes), Télémaque, 2008.
Anne KERLAN, Lin Zhao – Combattante de la liberté, Fayard, 2018.
Pierre RACINE, Marco Polo, Perrin, 2012.
Textes en ligne, Monde en Question.

Histoire

Joyce APPLEBY, Capitalisme, histoire d’une révolution permanente, PIRANHA, 2016.
Serge BERTHIER, La Chine en marche – Le choc Mettis, 2014.
Bernard BRIZAY, Les trente « empereurs » qui ont fait la Chine, Perrin, 2018 [Critique].
Claude CHANCEL, LIU LE GRIX Libin, Le grand livre de la Chine – Histoire et géographie, Civilisation et pensée, Economie et géopolitique, Eyrolles, 2014.
Henri CORDIER, Histoire générale de la Chine (4 tomes), Paul Geuthner, 1920.
DUANMU Mei, Hugues TERTRAIS (sous la direction de), Temps croisés I, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2010.
DUANMU Mei, Hugues TERTRAIS (sous la direction de), Temps croisés II, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2010.
John K. FAIRBANK, Merle GOLDMAN, Histoire de la Chine, des origines à nos jours, Tallandier, 2010 [Critique].
Joseph FERRARI, La Chine et l’Europe – Leur histoire et leurs traditions comparées, 1867.
Peter FRANKOPAN, Les routes de la soie, Editions Nevicata, 2017.
Jacques GERNET, La vie quotidienne en Chine à la veille de l’invasion mongole (1250-1276), Hachette, 1969.
Jacques GOSSART, Les origines de la Chine, Oxus, 2006.
René GROUSSET, Histoire de la Chine – Des origines à la seconde révolution, 1942.
Harold Robert ISAACS, La tragédie de la révolution chinoise – 1925-1927, Gallimard, 1967.
Éliane LOPEZ, Le grand livre de l’histoire des civilisations, Eyrolles, 2012.
Guy MARTINIÈRE, Le Portugal à la rencontre de trois mondes, IHEAL, 1994.
René de PONT-JEST, Le Fire-Fly – Souvenirs des Indes et de la Chine, 1861.
François REYNAERT, La grande histoire du monde, Fayard, 2016.
Thierry SARMANT, 1715 – La France et le monde, Perrin, 2014.
Michel UDIANY, L’histoire des mondes imaginaires, Jourdan, 2014.
Xavier WALTER, Petite histoire de la Chine, Eyrolles, 2007.
Dossier documentaire Histoire Chine, Monde en Question.
Textes en ligne, Monde en Question.

Lire aussi :
Dossier documentaire Chine, Monde en Question.
Veille informationnelle Livres, Monde en Question.
Revue de presse Chine, Chine en Question.
Veille informationnelle 中國 Chine, Monde en Question.
Revue de presse, Monde en Question.

Bibliographie Routes de la soie II


 

Articles

Initiative « la Ceinture et la Route », Agence de presse Xinhua.
la Ceinture et la Route, Beijing Information.
One Belt One Road Europe, OBOReurope français
Route de la Soie, Novastan français
Chine, Diploweb.
Belt and Road Initiative, Asia Times.
2012, La Route de la Soie de demain, Editions – La Route de la Soie.
2012, Ben SIMPFENDORFER, La nouvelle Route de la soie, Études.
21/04/2014, Michel NAZET, La nouvelle route de la soie ou la résurrection d’un mythe, Diploweb.
23/06/2015, Billy WONG, La nouvelle route de la soie, Hong Kong Trade Development Council.
13/05/2017, Bernadette ARNAUD, « La Ceinture et la Route » – Un projet mondial qui a un train d’avance…, Sciences et Avenir.
03/09/2017, Tanguy STRUYE DE SWIELANDE, Quels sont les objectifs géopolitiques de la Chine à l’horizon 2049 ?, Diploweb.
20/11/2017, Alexandre LAPARRA, Enjeux stratégiques de la « Route de la soie », Geolinks.
28/11/2017, Emmanuel HACHE, Belt and Road Initiative (BRI) : une lecture économique, IRIS.
15/12/2017, Grégory FLÉCHET, La Chine trace les nouvelles routes de la soie, CNRS Le journal.
03/01/2018, ZHANG Xin, L’initiative « la Ceinture et la Route » vue par des personnalités européennes, La Chine au présent.
18/02/2018, Thierry GARCIN, Le chantier – très géopolitique – des Routes de la soie, Diploweb.
13/11/2018, Christian VICENTY, Les « nouvelles routes de la soie » et le (Grand) Moyen-Orient : enjeux et objectifs, Les clés du Moyen-Orient.
24/01/2019, Jacques FOURRIER, 55ème anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et la France : des opportunités historiques à ne plus manquer, Beijing Information.

Dossiers

Une Ceinture une Route, Renmin Ribao – Quotidien du peuple, 2013-2016.
Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, Agence de presse Xinhua, 2017.
Forum une Ceinture une Route,Renmin Ribao – Quotidien du peuple, 2017.
Forum sur « La Ceinture & la Route », Beijing Information, 2017.
Le Forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale, French China, 2017.
Forum « La Ceinture et la Route », Sputnik, 2017.
Belt and Road Basics, Hong Kong Trade Development Council, 2017.
Alice EKMAN (sous la direction de), La France face aux Nouvelles routes de la soie chinoises, IFRI, 08/10/2018 [Texte en ligne].

Revues

Cairn.info.
Érudit.
Persée.
OpenEdition.

Thèses

theses.fr.

Livres

Pierre BIARNÈS, Pour l’empire du monde – Les Américains aux frontières de la Russie et de la Chine, Ellipses, 2003 [Monde en Question].
André CHIENG, CHANG Chongyang, Les nouvelles routes de la soie – L’art de commercer avec la Chine, Economica, 1987 [Extraits en ligne].
Mohammad-Reza DJALILI, Thierry KELLNER, Géopolitique de la nouvelle Asie centrale – De la fin de l’URSS à l’après-11 septembre, Graduate Institute Publications, 2001 réédition 2006 [Texte en ligne].
Pierre DHOMPS, Henri TSIANG, Le Big Bang des nouvelles routes de la soie, L’Harmattan, 2017.
Mathieu DUCHÂTEL, Géopolitique de la Chine, QSJ PUF, 2017.
Peter FRANKOPAN, Les nouvelles routes de la soie, Editions Nevicata, 2018.
Lionel FRIEDFELD,‎ Philippe METOUDI, Israël et la Chine – De la route de la soie à l’autoroute de l’innovation, Les éditions du Net, 2016.
Thierry KELLNER, L’Occident de la Chine – Pékin et la nouvelle Asie centrale (1991-2001), Graduate Institute, 2008 [Texte en ligne].
Pierre PICQUART, La renaissance de la route de la soie – L’incroyable défi du XXIème siècle, Favre, 2018.
Ben SIMPFENDORFER, La nouvelle route de la soie – Comment le monde arabe délaisse l’Occident pour la Chine, Autrement, 2011.

Audio-Vidéo

Routes de la soie, France Culture.
22/06/2017, Thierry GARCIN, Pourquoi le projet de routes de la soie est-il global ?, France Culture [mp3]..
02/12/2017, Jean-Noël JEANNENEY, La route de la soie ressuscitée ?, France Culture [mp3].
Filmographie Routes de la soie, Chine en QuestionCiné Monde.

Sites

La Ceinture et la Route, Portail Chine – Thème, Portail Chine.
Belt and Road, Mercator Institute for China Studies.

Bibliographie Routes de la soie I


 

Articles

1979, Jean-Michel POINSOTTE, Les Romains et la Chine, réalités et mythes, Mélanges de l’école française de Rome.
1989, Routes de la soie, chemins de la connaissance, Unesco.
2009, Sur les routes des steppes et de la soie, Unesco.
2008, La Route de la Soie d’hier, Editions – La Route de la Soie.
04/03/2016, Lucette BOULNOIS, Les routes de la soie, Sciences Humaines.
27/11/2018, Première mondialisation – La route de la soie rapproche l’Orient et l’Occident, Hérodote.
sans date, Rome découvre la Chine, Chine Informations.
sans date, Les routes de la soie, BNF.

Dossiers

Etude intégrale des routes de la soie, Unesco, 1988-1997.
Etude intégrale des routes de la soie, Unesco, 1997.
Les routes de la soie, Unesco [Texte en ligne].
Route de la soie, Musée Cernuschi, 1999 [Texte en ligne].
Routes de la soie : le réseau de routes du corridor de Chang’an-Tian-shan, Unesco.

Revues

Cairn.info.
Érudit.
Persée.
OpenEdition.

Thèses

theses.fr.

Livres

Bibliographie, BabelioEdelo.
Bibliographie : La soie, art et technique, Médiathèque.
Catalogue d’exposition Grand Palais, La route de la soie, les arts de l’Asie centrale ancienne dans les collections publiques françaises, Réunion des musées nationaux, 1976.
Éric ADAM et Didier CONVARD, Fabio BONO, Marco Polo (2 albums), Glénat, 2013 [Texte en ligne].
Jacques ANQUETIL, Routes de la soie – Des déserts de l’Asie aux rives du monde occidental, vingt-deux siècles d’histoire, Lattès, 1992.
Hervé BEAUMONT, Asie centrale – Le guide des civilisations de la route de la soie, Marcus, 2008.
Régis BELLO, Dictionnaire de la route de la soie, Editions du Signe, 2015.
Cécile BEURDELEY, Sur les routes de la soie, Seuil, 1985.
Pierre BIARNÈS, La route de la soie – Une histoire géopolitique, Ellipses, 2014.
Judy BONAVIA, Route de la soie – De Xi’an à Kashgar sur les traces des caravanes, Olizane, 2002.
Lucette BOULNOIS, La route de la soie, Arthaud, 1963 réédition 2010.
Lucette BOULNOIS, La route de la soie – Dieux, guerriers et marchands, Olizane, 2001.
COLLECTIF, Asie centrale – Transferts culturels le long de la Route de la soie, Vendemiaire, 2016.
COLLECTIF, Les Sogdiens en Chine, Ecole française d’Extrême-Orient, 2005.
COLLECTIF, La route de la soie, Gallimard, 2010.
Jean-Pierre DRÈGE, Marco Polo et la route de la soie, Découvertes Gallimard, 1989.
Mathieu DUCHÂTEL, Géopolitique de la Chine, QSJ n°4072 PUF, 2017.
Peter FRANKOPAN, Les routes de la soie, Editions Nevicata, 2017 [Texte en ligne].
José FRÈCHES, La route de la soie, XO Edition, 2003.
Peter HOPKIRK, Bouddhas et rôdeurs sur la route de la soie, Philippe Picquier, 2017.
Édith et François-Bernard HUYGHE, La route de la soie ou les empires du mirage, Payot, 2008.
Michel JAN, Le voyage en Asie centrale et au Tibet, Bouquins Laffont, 1992.
Amin MAALOUF, Samarcande, Livre de Poche, 1989.
Martin PALMER, Les évangiles de la route de la soie, Sully, 2011.
Marco POLO, Le devisement du monde – Le livre des merveilles, Imprimerie nationale, 2004.
Pierre RACINE, Marco Polo, Perrin, 2012 [Texte en ligne].
Jean-Noël ROBERT, De Rome à la Chine – Sur les routes de la soie au temps des Césars, Les Belles Lettres, 1999 réédition 2015.
Jean-Paul ROUX, L’Asie centrale – Histoire et civilisations, Fayard, 1997.
Thomas TANASE, Marco Polo, Ellipses, 2016.
Michel UDIANY, L’histoire des mondes imaginaires, Jourdan, 2014 [Texte en ligne].
Étienne de la VAISSIÈRE, Histoire des marchands sogdiens,Collège de France Institut des hautes études chinoises, 2002 réédition 2016.

Audio-Vidéo

Routes de la soie, France Culture.
Jean-Noël JEANNENEY, La route de la soie ressuscitée ?, France Culture, 02/12/2017 [mp3].
Filmographie Routes de la soie, Chine en QuestionCiné Monde.

13/02/2019
Serge LEFORT
Citoyen du Monde et rédacteur de Monde en Question

Lire aussi :
Dossier documentaire Économie Chine, Monde en Question.
Veille informationnelle Géoéconomie, Monde en Question.
Veille informationnelle 中國 Chine, Monde en Question.

Filmographie Routes de la soie


 

Fictions

  • La fabuleuse aventure de Marco Polo (1965), IMDb
  • La cloche tibétaine (1974) (7 épisodes), IMDb
  • Tonkô (1988) – Sur la route de la soie, IMDb
  • La maison dorée de Samarkand (2002) [Corto Maltese], IMDb
  • Tian jiang xiong shi (2015) – Dragon blade, IMDb

Biographies

  • Marco Polo (1982) (8 épisodes), IMDb
  • Marco Polo (2014) (20 épisodes), IMDb

Documentaires

  • The Silk Road (1980–1981) (12 épisodes), IMDb
  • La terre des âmes errantes (1999), IMDb
  • Silk Road a la Turka (2001) – Sur la route de la soie, Film documentaire
  • Treasure Seekers: The Silk Road (2001), IMDb
  • Route de la soie (2003), Film documentaire
  • Chine : la route de la soie, sur la trace de Marco Polo (2004), Films documentaires
  • Route de la soie – Des Romains au cœur de la Chine (2004), Les Docus
  • Une route de la soie (2004), IMDb
  • L’est rencontre l’ouest sur la route de la soie (2005), IMDbFilm documentaire
  • La tête du scorpion – Sur la route de la soie (2008), Film documentaire
  • Le dragon et la jument – Sur la route de la soie (2008), Film documentaire
  • Wild China (2008) (6 épisodes), IMDb
  • Silkkitie 30 päivässä (2012) (11 épisodes), IMDb
  • Marco Polo, explorateur ou imposteur ? (2014), Arte
  • En Ouzbékistan, sur la route de la soie (2015), Arte
  • Vers une nouvelle route de la soie (2015) [Le dessous des cartes], Arte
  • Chine, sur la route de la soie (2016) (épisode de la série « Échappées belles »), IMDb
  • Chine, à la conquête de l’Ouest (2016), Télérama
  • La route de la soie (2017), Film documentaire
  • La route de la soie – Un trait entre deux mondes (2019), Programme TV

Vidéos

  • La Ceinture et la Route, CCTV, 26/10/2016-05/11/2016
  • Forum « La Ceinture et la Route » Présentation, CGTN, 14/05/2017
  • Forum « La Ceinture et la Route » Réunion plénière, CGTN, 14/05/2017
  • Le grand débat, CGTN, 01-02/06/2017
  • Ceinture économique de la Route de la Soie, CGTN, 15/03/2017-27/01/2018

06/02/2019
Serge LEFORT
Citoyen du Monde et rédacteur de Monde en Question

Lire aussi :
Dossier documentaire Économie Chine, Monde en Question.
Veille informationnelle Géoéconomie, Monde en Question.
Veille informationnelle 中國 Chine, Monde en Question.
Filmographie Routes de la soie, Ciné Monde.
Index Cinéma (Tous les dossiers), Monde en Question.
Veille informationnelle Cinéma, Monde en Question.

Le pillage de la Chine par la France


 

Bénédicte Savoy a commencé cette année un cycle de conférences dédiées aux œuvres d’arts pillées par les puissances occidentales dans le monde entier. Celle-ci est entièrement consacrée aux douze têtes en bronze volées par les troupes anglaises et françaises lors de la destruction du Palais d’Été en 1860.

Mercredi prochain, je publierai Chinese Zodiac, le film hongkongais qui revendique la restitution à la Chine des biens culturels volés !

02/12/2017
Serge LEFORT
Citoyen du Monde et rédacteur de Monde en Question


Bénédicte SAVOY, A qui appartient la beauté ?, Collège de Francemp3mp4, 31/05/2017.

Lire aussi :
Bénédicte SAVOY, Histoire culturelle des patrimoines artistiques en Europe, XVIIIᵉ-XXᵉ siècle, Collège de France.
Serge LEFORT, L’Europe coloniale perdure dans les musées, Monde en Question :

Le sac du Palais d’Été de Palikao en 1860, Tao-Yin.
Le Palais d’été mis à sac, Europe 1mp3, 02/05/2012.
La destruction du palais d’été en 1860, Gbtimesmp3, 05/01/2016.
1860 : Victor Hugo s’indigne devant le pillage du palais d’été, Gbtimesmp3, 06/01/2016.
Charles COUSIN de MONTAUBAN, L’expédition de Chine de 1860 – Souvenirs du général Charles Cousin de Montauban, Comte de Palikao, publiés par son petit-fils, Librairie Plon, 1932 [Chine anciennepdf – Extrait : Le pillage du Palais d’Été].
Comte D’HÉRISSON, Journal d’un interprète en Chine, Ollendorf, 1886 (troisième édition) [Chine anciennepdf – Extrait Le pillage du Palais d’Été].
Armand LUCY, Lettres intimes sur la campagne de Chine en 1860, Jules Barile, 1861 [Chine anciennepdf – Extrait : Le pillage du Palais d’Été].
Raymond BOURGERIE, Pierre LESOUEF, Palikao (1860) – Le sac du Palais d’Été et la prise de Pékin, Economica, 1995.
Bernard BRIZAY, Le sac du palais d’été – Seconde guerre de l’opium, Éditions du Rocher, 2003 [Canal Académiemp3].

Dossier documentaire Chine/Occident, Monde en Question.
Veille informationnelle 中國 Chine, Monde en Question.

La guerre contre la Chine passe par Riyad


Les États-Unis sont en guerre contre la Chine depuis 1856 (seconde guerre de l’opium) aux côtés de l’Angleterre et la France. Il s’agissait de démanteler l’économie chinoise qui menaçait les grandes puissances alors que la dynastie Qing était dans sa phase décadente [1]. La République de Chine resta sous domination étrangère entre 1911 et 1949. La Chine retrouva son indépendance nationale en octobre 1949, date de la proclamation de la République populaire de Chine, mais ce n’est qu’à partir de 2001 qu’elle a retrouvé le niveau de développement qu’elle avait atteint au XIXe siècle [2].

Depuis 1945, les États-Unis contrôle tous les pays via une structure militaires divisée en cinq zones [3] via l’OTAN sous commandement américain et, depuis 2001, des partenariats de coopération militaire [4]. À cela s’ajoute les interventions de la CIA [5], celles d’armées secrètes sous couvert de l’OTAN [6] et, last but not least, le recours aux mercenaires divers et variés notamment les terroristes se réclamant de l’islam.

Ainsi, les frontières de la Chine sont sous le contrôle militaires des États-Unis (marron), auquel s’ajoutent les anciennes colonies américaines (orange) et les multiples groupes islamistes instrumentalisés (vert) sans compter les réseaux d’espionnage dont on ne sait rien par définition [7].

La guerre n’aura pas lieu ! La guerre n’aura pas lieu frontalement ni entre les États-Unis et la Chine ni, sauf un possible dérapage, entre les États-Unis et la Chine via la Corée. L’administration américaine de Donald Trump, comme celle de Barack Hussein Obama, maintiendra la pression aux frontières, notamment en mer de Chine, et poursuivra ses tentatives de déstabilisation au Xinjiang, après son échec au Tibet en 2008, et au Myanmar (Birmanie), mais la guerre se déroule sur le front économique.

L’étude de cas du coup de force, survenu à Riyad dans la nuit du 4 au 5 novembre dernier [8], montre que l’événement se comprend pour l’essentiel comme un épisode de la guerre économique entre les États-Unis et la Chine et, en l’occurrence, la bataille pour le contrôle de Saudi Aramco [9].

Nous pouvons ignorer complètement les centaines d’articles, dont la matrice est rédigée par quelques agences et qui sont ensuite copier-coller par tous les médias payants ou gratuits, car ils n’apportent aucun élément de réflexion.
Les rares analyses se révèlent très décevantes car elles s’en tiennent à une approche géopolitique, héritée du XIXe siècle et donc largement insuffisante [10].

Pour comprendre l’événement, il faut le placer dans son contexte géo-économique-politique et rappeler donc quelques faits.

1) L’Arabie saoudite est une monarchie islamique dirigée par la famille Saoud depuis sa création en 1932. L’État est la propriété privée de la famille royale ! II s’agit d’une famille élargie qui, jusqu’à aujourd’hui, maintenait un équilibre plus ou moins précaire fondé sur le partage des richesses du royaume entre les principaux clans [11].

2) La découverte de pétrole en 1938 transforme le pays sur le plan économique et marque le début d’une alliance stratégique avec les États-Unis, qui en échange d’un accès au pétrole, engage les États-Unis à protéger militairement la dynastie des Saoud [12].

3) Depuis cette date, l’économie de l’Arabie saoudite reposent exclusivement sur les revenus du pétrole gérés par la compagnie Saudi Aramco appartenant aux différents membres de la famille royale. La baisse structurelle de la rente pétrolière a créé une crise économique d’autant plus grave que les princes continuaient leur consommation ostentatoire des produits de luxe.

4) Pour tenter de sortir de cette crise, le roi Salmane ben Abdelaziz Al Saoud décida d’ouvrir le capital de Saudi Aramco par une introduction en bourse prévue pour 2018. La Chine, qui a avait déjà réalisée une joint-venture pétrolière intégrée avec le groupe américain Exxon Mobile et l’Aramco d’Arabie saoudite en 2007 et avait signé un nouvel accord stratégique de coopération avec Saudi Aramco en 2016, était fortement intéressée par l’achat d’actions de la compagnie [13].

5) Les investisseurs anglo-américains l’étaient plus encore car ils craignaient par dessus- tout le projet clairement affiché par la Chine de substituer le pétro-yuan au pétrodollar, mais la bourse de Londres et celle de New-York ont empêché de réaliser l’opération. Max Keiser explique pourquoi :

L’Arabie saoudite a été récemment empêchée de se joindre à la dédollarisation par les États-Unis […].
La motivation des Saoudiens est logique. Ils veulent spéculer sur Aramco car ils sont profondément endettés et ils manquent de liquidité. Ils voulaient faire une offre publique d’achat sur le marché de Londres ou des États-Unis, mais en ont été empêché par les actions judiciaires des rescapés du 11 septembre, qui ont à juste titre désigné les Saoudiens comme responsables.
Source : Max KEISER, US Empire of Debt will go to war to stop emergence of petro-yuan, RT Business News, 25/10/2017 – Les États-Unis déclencheront une guerre pour empêcher l’émergence du pétro-yuan, Chine en Question, 10/11/2017.
Traduction de Serge LEFORT [14]

6) En 2016, Mohammed ben Salmane Al Saoud a naturellement intégré l’ouverture du capital de Saudi Aramco dans le plan Vision 2030, mais il soulignait que Aramco était à la fois le problème et la solution et critiquait vertement ses prédécesseurs pour leur addiction à la rente pétrolière.

Deputy Crown Prince Mohammed bin Salman said that the Kingdom of Saudi Arabia was founded by late King Abdul Aziz and his companions without the need for oil, pointing out that it is very dangerous to deal with Aramco company as our constitution. He said that Aramco’s reverence by some is a very big problem and we have a state of oil addiction in the kingdom, which disrupted the development. He added that we will turn Aramco into a holding company and move its operations to companies owned by it.
Source : Vision 2030 constitutes roadmap for kingdom’s development, economy objectives for next 15 years, Deputy Crown Prince says, Saudi Vision 2030, 25/04/2016 [15].

7) En juin 2017, promu prince héritier d’Arabie saoudite et vice-Premier ministre, Mohammed ben Salmane Al Saoud était pressé d’aboutir… et, dans la nuit du 4 au 5 novembre, réalisa un coup de force contre sa propre famille en s’arrogeant tous les pouvoirs. David Hearst résume ainsi la situation :

En d’autres termes, le prince [Mohammed ben Salmane] peut faire tout ce qu’il veut à quiconque, saisissant leurs biens dans et en dehors du royaume. Rappelons-nous simplement ce qu’il contrôle désormais. Le prince dirige les trois armées d’Arabie saoudite ; il dirige Aramco, la plus grande compagnie pétrolière du monde ; il dirige la commission chargée de toutes les affaires économiques qui est sur le point de lancer la plus grande privatisation que le royaume ait connue ; et il contrôle maintenant toutes les chaînes médiatiques saoudiennes.
Source : David HEARST, Ces étranges événements qui hantent les nuits de Riyad, Middle East Eye, 07/11/2017.

Si Mohammed ben Salmane Al Saoud s’appelait Saddam Hussein, une campagne médiatique serait aussitôt orchestrer pour renverser ce sinistre dictateur… avant qu’il ne soit trop tard. Mais, affublé du doux acronyme de MBS, il devient le chevalier blanc, mise en scène par Coca-Cola avec comme slogan Le changement a une saveur [16].

8) Il est clair que l’ouverture du capital de Saudi Aramco constitue un facteur déterminant pour comprendre l’essentiel de cet imbroglio. Gregory Brew fait l’analyse suivante [17] :

Un autre facteur influençant les événements est la vente anticipée de Saudi Aramco, la compagnie pétrolière nationale et probablement la plus grande entreprise au monde. MBS a soutenu la décision de mettre en vente une partie d’Aramco, en utilisant les bénéfices pour financer un important projet de développement économique connu sous le nom de Vision 2030. Il a soutenu qu’avec des prix plus bas sur le marché pétrolier mondial et un avenir incertain, l’économie saoudienne doit être diversifiée pour ne plus dépendre de la production de pétrole et de gaz naturel.
[…]
L’introduction en bourse de Saudi Aramco a besoin de prix élevés pour réussir, et l’introduction en bourse est courtisée par les États-Unis, le président Donald Trump exhortant les Saoudiens à publier l’offre à la bourse de New York.
Le beau-fils et conseiller principal du président, Jared Kushner, a fait un voyage imprévu et soudain en Arabie Saoudite, où il aurait rencontré MBS pour une longue réunion secrète.
Source : Gregory BREW, Why Saudi Arabia’s crackdown sent oil prices soaring, Oil Price, 06/11/2017.
Traduction de Serge LEFORT


Source : Twitter
Traduction : J’apprécierais beaucoup que l’Arabie Saoudite fasse l’introduction en bourse d’Aramco au New York Stock Exchange. Important pour les USA !

Ainsi, pièce importante du puzzle, Donald Trump soutient totalement Mohammed ben Salmane Al Saoud et, plus encore, il lui offre la bourse de New York pour réaliser l’opération financière prévue en 2018 ! David Hearst fait aussi le lien avec Aramco :

Tout cela serait-il arrivé sans un nouvel accord de Trump ? Il a tweeté hier qu’il « apprécierait beaucoup que l’Arabie saoudite procède à l’introduction en bourse d’Aramco sur le New York Stock Exchange, important pour les États-Unis ! » Trump a également appelé le roi Salmane, le félicitant pour tout ce qu’il a fait depuis son arrivée au pouvoir. Cette décision est survenue après la troisième visite de Jared Kushner au royaume cette année.
Source : David HEARST, article cité.

Quelle garantie précise a donné Donald Trump afin de faciliter « l’introduction en bourse d’Aramco sur le New York Stock Exchange » ? Nous le saurons certainement plus tard quand sera éclairci le rôle que Jared Kushner, gendre de Donald Trump, a joué pour renverser à Riyad le spectre du pétro-yuan qui hante les dirigeants américains [18].

À Pékin, XI Jinping propose très logiquement à Donald Trump « un accord plus large visant à ce que les deux pays partagent la responsabilité des affaires internationales » [19]. À Riyad, Mohammed ben Salmane Al Saoud met un coup d’arrêt à toutes les négociations antérieures pour substituer le yuan au dollar dans les achats du pétrole saoudien. C’est la réponse de Donald Trump, homme d’affaires et président américain, à XI Jinping, stratège et président chinois [20].

09/11/2017 modifié le 14/11/2017 et le 15/11/2017
Serge LEFORT
Citoyen du Monde et rédacteur de Monde en Question
La mise à jour du 14/11/2017 porte sur :
– la reproduction du tweet de Donald Trump qui a fait lui-même le lien entre le coup de force de Mohammed ben Salmane Al Saoud et le contrôle de Saudi Aramco ;
– l’ajout dans la note [14] de l’article publié par Sputnik le 10/11/2017 et donc après la rédaction du présent article ;
– la suppression de la version courte au format pdf.
La mise à jour du 15/11/2017 porte sur l’insertion de balises (aller et retour) pour faciliter la lecture des notes et références. Merci au lecteur qui m’a demandé cette amélioration ergonomique.


Notes et références

[1] Un siècle de guerres contre la Chine :
Michel TIBON-CORNILLOT, Les guerres de l’opium ou l’écrasement de la Chine, Dedefensa, 10/08/2008.
Michel TIBON-CORNILLOT, La Chine en enfer : pillages et génocides blancs, Dedefensa, 29/08/2008.
Corinne AUTEY-ROUSSEL, Guerres de l’opium : le viol de la Chine par les puissances occidentales, Entelekheia, 30/04/2017.
Dossier documentaire Histoire Chine, Monde en Question.

[2] L’économie chinoise XIXe-XXIe siècles :
Angus MADDISON, L’économie chinoise – Une perspective historique, OCDE, 2007 [Texte en ligne].
L’étude réévalue la portée et le sens du renouveau de la Chine depuis une cinquantaine d’années, en se servant de techniques quantitatives couramment utilisées dans les pays de l’OCDE. À partir d’une approche comparative, l’auteur explique pour quelles raisons le rôle de la Chine dans l’économie mondiale a fluctué aussi fortement au cours du dernier millénaire. Il conclut que la Chine devrait retrouver en 2015 la place de première économie mondiale qui lui revient naturellement et qu’elle a occupé jusqu’en 1890.
Dossier documentaire Économie Chine, Monde en Question.

[3] Le contrôle militaire du monde :
Carte USom
Contrôle de l’Amérique du Nord, USNorthCom.
Contrôle de l’Amérique du Sud, USSouthCom.
Contrôle de l’Europe, USEuCom.
Contrôle de l’Afrique, USAfriCom.
Contrôle du Moyen-Orient, USCentCom.
Contrôle de l’Asie et de l’Océanie, USPaCom.
Carte bases militaires dans le Pacifique
Au 30 juin 2011, l’ensemble des Forces militaires américaines, c’est-à-dire l’US Army, l’US Navy, l’US Air Force et l’US Marine Corps (exception faite de l’US Coast Guard qui compte 43 521 personnels d’active au 30 septembre 2011) regroupaient 1 434 312 militaires répartis sur un millier de bases dans une centaine de pays.
Par comparaison, la Chine possède une et une seule base militaire à Djibouti !
Lire : La Chine construit sa première base militaire à l’étranger, Sputnik, 13/07/2017.

[4] L’OTAN :
Pays membres
Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA)
Partenariat avec pays non membres
Manlio DINUCCI, Brève histoire de l’OTAN de 1991 à nos jours, Le Grand Soir, 23/10/2017.

[5] Les guerres de la CIA :
William BLUM, Les guerres scélérates – Les interventions de l’armée américaine et de la CIA depuis 1945, Parangon, 2004 [Le Grand Soir].
John K. COOLEY, CIA et Jihad 1950-2001 – Contre l’URSS, une désastreuse alliance, Autrement, 2002.

[6] Les guerres secrètes de l’OTAN :
Daniele GANSER, Les armées secrètes de l’OTAN, Demi Lune, 2007 réédition 2011 et 2016 [Monde en Question].
Daniele GANSER, Les guerres illégales de l’OTAN – Une chronique de Cuba jusqu’à la Syrie, Demi Lune, 2017 [Monde en Question].

[7] Le contrôle militaire de la Chine :
Bases militaires : Corée du Sud, Japon, Philippines
Opération Enduring Freedom : Afghanistan
Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA) : Kazakhstan, Kirghizistan, Tajikistan
Partenariat avec pays non membres : Afghanistan, Pakistan, Corée du Sud, Japon, Mongolie

[8] Coup de force à Riyad :
Il ne s’agit pas d’un coup d’État puisque le pouvoir reste aux mains de la famille Saoud – un jeu à somme nul.
Cela me rappelle les rivalités pour la succession au trône de France de 1314 à 1356 sous les règnes de Philippe le Bel à Jean le Bon que Maurice Druon a magistralement racontées dans la suite romanesque historique Les rois maudits ou les aventures d’Iznogoud qui veut devenir calife à la place du calife !
Maurice DRUON, Les rois maudits 7 volumes, 1955-1977 [Texte en ligne].
René GOSCINNY (scénario) et Jean TABARY (dessin), Iznogoud (titres divers) 19 albums (en comptant ceux de Goscinny publiés après sa mort en 1977), 1966-1994 [Bedetheque].

[9] Saudi Aramco :
Site officiel EN, Saudi AramcoHistorySaudi Aramco China.

[10] Extraits commentés d’une sélection de trois articles :
Alors que la popularité du régime chutait radicalement, MBS a sorti sa Vision 2030. Théoriquement, il s’agissait de faire la transition énergétique pour sortir du pétrole, de vendre une partie d’Aramco et de tenter d’introduire de nouvelles industries. Pour calmer le mécontentement, on a procédé à des paiements royaux aux principaux princes pour qu’ils restent loyaux et au versement des arriérés de salaires aux masses indisciplinées.
[…]
En un mot : un État qui s’avère être la propriété privée d’une famille royale hostile à tous les principes de la liberté d’expression et de religion, ainsi que la matrice idéologique de toutes les formes de djihadisme salafiste ne peut pas métastaser en un État « modéré » sur un claquement de doigts de MBS.
C’est le seul article qui rappelle la nature de l’État en Arabie saoudite bien différent des fantasmes occidentaux.
Source : Pepe ESCOBAR, The inside story of the Saudi night of long knives, Asia Times, 06/11/2017 – Rififi dans la Maison des Saoud : décodage, Tlaxcala, 08/11/2017.

Selon la Maison-Blanche, le président Trump et « MBS » se sont parlé par téléphone durant la journée du 4 novembre (horaire US), ce qui pourrait être soit juste avant le coup de Palais, soit au cours de l’opération. Un accord a été discrètement conclu prévoyant que l’offre publique d’achat d’Aramco sera lancée non pas à Riyad, mais à la Bourse de New York.
Ce sont les deux informations importantes, mais l’auteur n’en tire aucune conséquence.
Source : Thierry MEYSSAN, Coup de Palais à Riyad, Réseau Voltaire, 07/11/2017.

En réalité, cela ne leurre personne car, sans connaître dans le détail les éléments précis des dossiers à charge, cette action possède en réalité une dimension principalement politique. L’intrication entre sphère politique et économique est en effet structurelle en Arabie saoudite et nombres d’entreprises sont détenues par des membres de familles princières. Cela permet de saisir la signification des arrestations opérées à l’initiative de Mohamed Ben Salman dans la perspective de son accession au trône. C’est la volonté de marginalisation de ceux qui pourraient lui faire de l’ombre, voire le contester, et à une concentration accélérée du pouvoir entre ses mains auxquelles nous assistons.
L’auteur souligne bien la dimension politique de l’événement, mais ne dit rien de la dimension économique alors qu’il précise qu’elles sont intriquées.
Source : Didier BILLION, Mohamed Ben Salman, prince tout puissant mais responsable des échecs de Ryad sur la scène internationale, IRIS, 08/11/2017.

[11] Histoire Arabie saoudite :
Anne-Lucie Chaigne-Oudin, Arabie Saoudite, Les clés du Moyen-Orient, 01/02/2010.
Yara EL KHOURY, Ibn Saoud et la naissance du royaume d’Arabie saoudite – première partie, Les clés du Moyen-Orient, 14/06/2014.
Yara EL KHOURY, Ibn Saoud et la naissance du royaume d’Arabie saoudite – deuxième partie, Les clés du Moyen-Orient, 16/06/2014.

[12] Pacte du Quincy :
Comme le rappelle clairement Henry Laurens, ce pacte est une légende urbaine :

Si les deux personnalités n’évoquent pas la question du pétrole, c’est que l’affaire a déjà été réglée. L’Arabie saoudite a accordé en 1933 des concessions pétrolières à la Standard Oil of California (Socal) qui a créé la California Arabian Standard Oil Company (Casoc). En 1936, la Socal s’est associé avec la Texaco au Moyen-Orient pour former la Caltex. La Casoc a trouvé du pétrole en 1938 et a créé un terminal pétrolier à Ras Tanura et une petite ville à Daran.
[…]
Ce qui était implicite en février 1945 était la concurrence anglo-américaine qu’Ibn Saoud, en vieux roi rusé, savait attiser. Il avait laissé croire aux Américains que les Britanniques voulaient leur reprendre les concessions pétrolières et aux Britanniques que les Américains voulaient les chasser de la région. En fait, au début de 1945, la question essentielle était la transformation de Dahran en base militaire américaine, créant ainsi une présence militaire permanente et la fin du monopole militaire britannique déjà entamé par le corridor persan.
[…]
Dans les mois qui suivent l’entrevue du Quincy, la diplomatie saoudienne continue de jouer sur la rivalité anglo-américaine, insiste sur le danger hachémite et marque sa préoccupation en ce qui concerne la Palestine. Elle obtient explicitement un engagement américain de ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures saoudiennes en échange de la primauté accordée aux États-Unis dans les échanges entre l’Arabie saoudite et le monde extérieur (non arabe et non musulman).
Source : Henry LAURENS, De quoi parlaient le président américain et le roi saoudien en février 1945 ?, Orient XXI, 23/02/2016.

Écouter : Henry LAURENS, Histoire contemporaine du monde arabe, Collège de France.

[13] Participations chinoises aux projets de Saudi Aramco :
La Chine, les États-Unis et l’Arabie saoudite sont partenaires de ce projet industriel qui comprend tous les stages de la production et de la commercialisation du pétrole et de ses dérivés.
A cette fin, en mars 2007, Sinopec, un des plus grands groupes de raffinage pétroliers de la Chine et le gouvernement provincial du Fujian ont établi deux joint ventures avec le groupe américain Exxon Mobile et l’Aramco d’Arabie saoudite, pour un investissement total d’environ 5 milliards de dollars.
Dans cette première société, les parties chinoises (Sinopec et province du Fujian) détiendront 50% du capital, Exxon Mobile 25% et Aramco 25%.
Dans la seconde société qui sera chargée de commercialiser les carburants dans le Fujian, Sinopec détient 55%, Exxon Mobile 22,5% et Aramco 22,5%.
Source : Début des essais de la première joint-venture pétrolière intégrée, Renmin Ribao – Quotidien du peuple, 21/05/2009 – History 2000s, Saudi Aramco.

Que ce soit en Arabie saoudite ou ailleurs, Huawei coopère avec les opérateurs locaux, à la fois sur les réseaux fixes et mobiles. En 2005, elle a signé avec Saudi Aramco un contrat de huit ans concernant le réseau fixe. En 2013, le PDG de Huawei d’alors, Hu Houkun, a tenu des entretiens avec Khalid G. Al-Buainain, vice-président de Saudi Aramco, au sujet d’un système de vidéoconférence téléphonique devant être fourni par Huawei. En 2006, STC a décerné un prix d’excellence à Huawei. En 2009, les deux ont signé un accord de partenariat stratégique, qui a évolué en accord de coopération stratégique en 2014, gage d’une collaboration plus étendue et plus durable.
Source : Huawei : pour une Arabie saoudite mieux connectée, Chine au présent, 04/08/2015.

Pendant l’après-midi, MM. Xi et Salmane ont assisté à une cérémonie au Centre d’étude et de recherche sur le pétrole du roi Abdallah afin d’inaugurer à distance la raffinerie de pétrole Yasref, une coentreprise associant Aramco (Arabie saoudite) et Sinopec (Chine). Il s’agit du plus important projet d’investissement chinois réalisé en Arabie saoudite.
Yasref est la première raffinerie que Sinopec a construite à l’étranger. Les deux entreprises ont signé l’accord début 2012 et ont investi près de 10 milliards de dollars. Aramco et Sinopec détiennent respectivement 62,5 et 37,5 % du capital.
Source : Le président chinois a visité un palais historique et inauguré une raffinerie en Arabie saoudite, Chine au présent, 21/01/2016 – History 2010s, Saudi Aramco.

La Saudi Aramco, plus grande compagnie de pétrole au monde, envisage d’approfondir ses investissements dans les secteurs de la raffinerie, de la pétrochimie avec les entreprises chinoises. La première grande raffinerie saoudienne de Yanbu est entrée en fonction le 20 janvier 2016 avec d’importants capitaux de SINOPEC [entreprise publique chinoise]. Ces deux compagnies ont signé un nouvel accord stratégique de coopération pour se déployer dans les marchés mondiaux. Ainsi, la relation pragmatique sino-saoudienne pourrait être un levier pour l’économie saoudienne hors pétrole.
[…]
Pour financer les projets d’infrastructure, les entreprises chinoises bénéficient de la fameuse Exim Bank (Export-Import Bank of China), qui disposerait de plus d’un tiers des liquidités mondiales, ce qui permettrait d’investir dans les infrastructures ferroviaires en Arabie saoudite. Cette perspective permettrait à la fois aux saoudiens d’accompagner le plan « Vision 2030 » et aux Chinois de compléter le maillage de la Nouvelle Route de la Soie à travers le royaume pour ouvrir d’autres voies terrestres et maritimes aux marchandises chinoises à destination de l’Afrique dans laquelle elle est déjà fortement implantée.
[…]
Pékin a créé un outil puissant dans la stratégie de la NRS, la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB en anglais), concurrente implicite de la Banque mondiale. Elle compte parmi ses 57 membres l’Arabie saoudite, le Pakistan, l’Indonésie, la Malaisie, Oman et l’Iran, pays clefs de la route de la Soie. La Chine entend assumer le leadership mondial dans le domaine du financement des infrastructures mais elle a besoin d’une stabilisation du Moyen-Orient pour déployer ses investissements économiques, et l’Arabie saoudite est un acteur clef de cette région.
Source : Brahim KAS, L’Arabie saoudite et la Nouvelle Route de la Soie : vers un rôle accru ?, IRIS, 10/02/2017.

[14] Pétro-yuan vs Pétrodollar :
La Chine a commencé à encourager certains de ses fournisseurs de pétrole à substituer des paiements en dollar à des paiements en yuan et en or. En juillet, une proposition aurait été faite dans ce sens à l’Arabie Saoudite, le premier exportateur mondial. Même si cette dernière bénéficie d’une relation privilégiée avec la Chine – selon le Nikkei Asian Review, les deux pays auraient établi un fond d’investissement commun de 20 milliards de dollars et souhaitent cimenter leur relation lors de la mise sur le marché de l’entreprise nationale Saudi Aramco -, Ryad a perdu près de 10 % de ses parts de marché sur le marché chinois depuis 2008, au profit de la Russie, de l’Iran et de l’Angola, l’Angola ayant fait de la monnaie chinoise sa deuxième monnaie de référence au niveau national. Les décisions de l’Arabie saoudite risquent d’être la clé de voute des grands équilibres pétroliers et monétaires dans les années à venir.
Source : Emmanuel HACHE, Fake news ou pragmatisme chinois sur les marchés internationaux ?, IRIS, 28/09/2017.

L’introduction imminente de la vente du pétrole en yuan est une décision très audacieuse de la part de la Chine, car les États-Unis n’abandonneront jamais la base leur hégémonie – le dollar en tant que monnaie de réserve mondiale – sans combattre, a déclaré Keiser.
[…]
Bravo à la Chine pour ce projet d’autant qu’elle est un gros acheteur potentiel de la privation [prévue pour 2018] de la compagnie Aramco appartenant à l’État saoudien, a déclaré Keiser, en référence aux ventes anticipées d’actions de la compagnie Saudi Aramco.
« Cela a du sens, du point de vue géopolitique, car la Chine, la Russie et les Saoudiens cherchent à échapper au dollar américain, à l’hégémonie du dollar américain ».
L’Arabie saoudite a été récemment empêchée de se joindre à la dédollarisation par les États-Unis, qui, l’année dernière, ont permis aux survivants et aux proches des victimes de l’attentat du 11 septembre de poursuivre le royaume pour son rôle présumé dans les actes terroristes, a déclaré Keiser.
Source : Max KEISER, US Empire of Debt will go to war to stop emergence of petro-yuan, RT Business News, 25/10/2017 – Les États-Unis déclencheront une guerre pour empêcher l’émergence du pétro-yuan, Chine en Question, 10/11/2017.

Le passage à un islam modéré en Arabie saoudite, allié principal des États-Unis au Proche-Orient, peut être considéré comme une tentative de rétablir l’influence du pétrodollar face au yuan chinois, a déclaré à Sputnik le docteur en économie Volkan Özdemir, directeur de l’Institut turc de la politique et des marchés énergétiques (EPPEN).
« On assiste à la lutte contre les forces hostiles au pétrodollar en Arabie saoudite […]. Au lieu de soutenir le wahhabisme, il faut utiliser une nouvelle rhétorique qui plaira aux États-Unis. Et cette rhétorique consiste à créer une apparence de rapprochement entre les États-Unis et l’Arabie saoudite », a indiqué M.Özdemir.
[…]
Ces derniers temps, les représentants de l’Arabie saoudite et de la Chine ont mené des entretiens en vue de passer aux échanges libellés en yuan. Mais l’arrivée au pouvoir du Président américain Donald Trump a changé la donne. Le Président Trump a déclaré qu’il voulait revenir à politique extérieure classique à l’égard de l’Arabie saoudite, contrairement à son prédécesseur Barack Obama.
« Les partisans du pétrodollar l’ont emporté à court terme après l’arrivée de M.Trump, mais ce système n’a aucune chance de survie […], il disparaîtra d’ici à 2020, affirme l’expert.
Source : Le retour à un islam modéré à Riyad aurait un arrière-goût de pétrole, Sputnik, 10/11/2017.

[15] Saudi Vision 2030 :
Site officiel EN, Saudi Vision 2030. Le contenu, assez pauvre, ressemble au travail d’un candidat au BTS en marketing. Bien qu’il existe une version chinoise du site, l’occurrence China est introuvable. L’occurrence Aramco renvoie à un seul texte intéressant :

In an exclusive interview with Al Arabiya News Channel by Turki Aldakhayel, Deputy Crown Prince Mohammed bin Salman said that the Kingdom of Saudi Arabia was founded by late King Abdul Aziz and his companions without the need for oil, pointing out that it is very dangerous to deal with Aramco company as our constitution. He said that Aramco’s reverence by some is a very big problem and we have a state of oil addiction in the kingdom, which disrupted the development. He added that we will turn Aramco into a holding company and move its operations to companies owned by it.
Deputy Crown Prince explained that high risks would have occurred if there had not been a move to offer Aramco for public subscription, saying that the investment fund will not manage Aramco and there will be a board of directors to manage it. He pointed out that we have three strong points on which nobody competes with us: they are our Arab and Islamic depth, our investment strength and our geographical location.
Source : Vision 2030 constitutes roadmap for kingdom’s development, economy objectives for next 15 years, Deputy Crown Prince says, Saudi Vision 2030, 25/04/2016.

[16] Le chevalier blanc – Le changement a une saveur :
Tout le monde use et abuse de l’acronyme MBS pour désigner Mohammed ben Salmane Al Saoud. Cette pratique crée une image flatteuse et quasi iconique du personnage qu’on nous vend comme le chevalier blanc.
• Le chevalier blanc en littérature
Le chevalier blanc est une série de bande dessinée créée en 1953 par Fred et Liliane Funcken qui conte les aventures du jeune Jehan de Dardemont qui, de retour des croisades en 1210, doit succéder à son père comme justicier masqué auprès des pauvres et des opprimés.
Lire : Fred et Liliane FUNCKEN, Le chevalier blanc 11 albums, Éditions du Lombard, 1956-1994 [Bedetheque].
• Le chevalier blanc en droit financier
Jugeant « hostile » une offre publique d’achat ou d’échange de ses titres visant à une prise de contrôle, une entreprise « cible » et ses dirigeants disposent de plusieurs moyens de défense contre cette offre publique, dont celui de faire appel à une offre publique concurrente initiée par une tierce entreprise, appelée en cette occasion chevalier blanc.
Source : Chevalier blanc, Mataf.

Source : La nouvelle publicité Coca-Cola en Arabie saoudite fait le buzz, Strat’Marques, 07/11/2017.

[17] Gregory Brew :
Gregory Brew, un chercheur et analyste basé à Washington, poursuit actuellement un doctorat à l’Université de Georgetown dans l’histoire du pétrole et la politique étrangère américaine.
Lire : Articles, Oil Price.

[18] Les visites de Jared Kushner en Arabie Saoudite :
Jared Kushner, le gendre et conseiller du président américain Donald Trump, s’est rendu en toute discrétion en Arabie Saoudite ces dernières semaines.
Une influence discrète, mais non négligeable. Depuis le début de l’année, Jared Kushner s’est rendu à trois reprises (en mai, en août et en octobre) en Arabie Saoudite pour des déplacements non annoncés au programme officiel.
[…]
Quelques jours après cette dernière visite en date, Mohammed ben Salman lançait le coup de filet spectaculaire qui a mené à l’arrestation de 11 princes, ministres et ex-ministres, dans le cadre d’une opération anti-corruption. Donald Trump a évidemment commenté cette nouvelle sur Twitter, félicitant le souverain saoudien et son fils : « J’accorde une grande confiance au roi Salman et au prince héritier d’Arabie Saoudite, ils savent exactement ce qu’ils font. Certains de ceux qu’ils traitent sévèrement ont pompé leur pays pendant des années ! »
Source : Les déplacements (très) discrets de Jared Kushner en Arabie Saoudite, Paris Match, 07/11/2017.
Lire aussi : Annie KARNI, Kushner took unannounced trip to Saudi Arabia, Politico, 29/10/2017.

[19] XI Jinping propose à Trump de « diriger à deux » :
Mais le président chinois Xi Jinping souhaite un accord plus large visant à ce que les deux pays partagent la responsabilité des affaires internationales. Il n’est pas encore question d’un duumvirat mais de la reconnaissance du leadership de la Chine en Asie par les Américains, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Les dirigeants chinois revendiquent un statut d’égalité avec les présidents américains depuis longtemps. Mais Xi Jinping souhaite aller encore plus loin et souhaite établir des relations particulières avec l’Amérique, ce qui signifierait la reconnaissance de la Chine en tant que deuxième grande puissance dans le monde bipolaire en formation.
[…]
Le directeur de l’Institut d’Extrême-Orient affilié à l’Académie des sciences de Russie Alexandre Larine analyse la situation : « Lors du 19e congrès du Parti communiste la Chine a revendiqué le leadership mondial. C’est un défi direct lancé aux USA. La Chine est convaincue de pouvoir rattraper et dépasser les USA. Il est évident qu’au fur et à mesure que la puissance nationale de la Chine grandira, sa rivalité avec les USA s’aggravera. Leur lutte prendra une place de plus en plus grande dans la politique mondiale. Auparavant ce sont les USA et l’URSS qui étaient impliqués dans une telle compétition. Maintenant on peut parler d’une nouvelle adversité entre deux superpuissances. »
Source : Xi Jinping proposerait à Trump de « diriger à deux » ?, Sputnik, 08/11/2017.

[20] Donald Trump vs XI Jinping :
David Hearst termine malheureusement son article par la diatribe habituelle et contreproductive contre Donald Trump, un président américain qui ne sait pas ce qu’il fait.

Si ce n’était pas encore évident pour tout le monde, cela doit sûrement l’être à présent. La capitale de l’insécurité au Moyen- Orient est Riyad, et les initiatives d’un prince âgé de 32 ans, en quête d’un pouvoir absolu, sont capables de déstabiliser les pays voisins et de destituer leurs Premiers ministres. Pire, ce prince semble être encouragé par un président américain qui ne sait pas ce qu’il fait.
Des dirigeants plus sages à Washington D.C., comme le secrétaire d’État Rex Tillerson ou le secrétaire à la Défense James Mattis, doivent s’arracher les cheveux – ou ce qu’il en reste. Cela ne m’étonnerait pas d’apprendre que Tillerson en a assez d’essayer d’éteindre les incendies que son président et son entourage immédiat continuent à déclencher.
Source : David HEARST, article cité.

Donald Trump sait parfaitement ce qu’il fait puisque Jared Kushner, son gendre et son conseiller, avait préparé le terrain depuis plusieurs mois. Mais, comme d’habitude, il a trop parlé et surtout trop vite en tweetant samedi qu’il « apprécierait beaucoup que l’Arabie saoudite procède à l’introduction en bourse d’Aramco sur le New York Stock Exchange, important pour les États-Unis ! »

XI Jinping, lui, est un stratège qui a une vision à très long terme. Ainsi, il a lancé le programme de développement de la Chine pour les 33 ans à venir ! avec un échéancier en trois étapes :
– Une société modérément prospère pour 2020 ;
– Un pays relativement modernisé en 2035 ;
– Une nation socialiste riche et puissante en 2050.
Lire : Pepe ESCOBAR, Xi’s road map to the Chinese Dream, Asia Times, 21/10/2017 – La feuille de route de Xi pour le grand Rêve chinois, Entelekheia, 26/10/2017.
Voir : Laurent BOUIT, Chine, à la conquête de l’Ouest, Chine en Question, 25/10/2017.

En conclusion, Donald Trump incarne la modernité occidentale dépendante du commentaire instantané et limité aux 140 caractères de Twitter alors que XI Jinping incarne la plus ancienne civilisation vivante du monde qui s’engage dans la réalisation d’ambitieux projets de développement d’une société harmonieuse.
Lire : YINGKUI Tian, La voie chinoise – Concept de développement scientifique, Editions en langues étrangères, 2008.