- Chihwaseon (2002) – Ivre de femmes et de peinture
Cette très belle biographie est d’autant plus étonnante qu’elle contraste avec beaucoup de productions insipides de l’époque. La mise en scène de Im Kwon-taek et le jeu de Choi Min-sik traduisent merveilleusement le génie de ce peintre hors norme, qui savait aussi jouer de la flûte. L’alcool plus que les courtisanes (kisaeng) nourrissait son art.
Sancho does Asia – Sens Critique
• JANG Seung-eop dit OWON (1843-1897), Œuvres, WikiArt.
- Gyeolhoneun michinjishida (2002) – Marriage Is a Crazy Thing
L’amour ne survit pas – ou rarement – à la vie quotidienne.
Sens Critique
- Jibeuro (2002) – Jiburo
La présence de Eul-boon Kim, dans le rôle de la grand-mère, illumine tout le film. Inutile d’en dire plus…
Sens Critique
- Oasiseu (2002) – Oasis
Une critique de la famille qui, sous des paillettes roses, cachent des cadavres.
Sens Critique
- Akasia (2003) – Acacia
Drame de la jalousie infantile – de l’aîné vis-à-vis cadet – dont la possession de la mère est l’enjeu.
Un garçon étrange qui dessine un tableau de Munch et se préoccupe des arbres, d’un acacia en particulier.
Il fugue et l’acacia reverdit, mais le couple se disloque et sombre dans la folie alors que surviennent, petit à petit (très lentement), des phénomènes étranges.
Sens Critique
- Baramnan gajok (2003) – Une femme coréenne
Une vision réaliste de la vie quotidienne du couple : une fois mariés, homme et femme ne baisent pas ou peu avec leur conjoint.
Sens Critique
- Songhwan (2003) – Rapatriement
Ce documentaire, co-produit par la Corée du Nord et du Sud, porte un coup au mythe de la démocratie en Corée du Sud. Le plus étonnant est la force vitale de ces nord-coréens qui ont passé de 30 à 40 ans en prison où ils furent torturés jusqu’à ce qu’ils abandonnent leurs idées communistes. Sur 500 prisonniers en 1972, 102 furent libérés en 1999 comme “non convertis”.
Le documentaire ne s’intéressent pas seulement aux résistants (20%), mais aussi aux “convertis” (plus de 70% – moins de 10% étant morts) et aux relations entre les uns et les autres.
Ce documentaire privilégie l’humain, sans le sensationnalisme occidentale, et les paradoxes de la situation. Les prisonniers communistes furent, par exemple, libérés grâce à l’action de groupes catholiques. Des partisans communistes, nés au Sud, acceptèrent difficilement d’être “rapatriés” au Nord. Des familles restèrent divisées car des membres du Sud n’acceptèrent toujours pas ceux du Nord.
Sens Critique
- Nae meorisokui jiwoogae (2004) – A Moment to Remember
Au risque de surprendre, j’ai apprécié cette romance qui vire au drame car la jeune femme atteinte de la maladie d’Alzheimer.
Sens Critique
- Cheong yeon (2005) – Blue Swallow
Cette biographie vaut le détour malgré ses défauts hollywoodiens. On découvre une femme qui, pour réaliser ses ambitions personnelles, a collaboré avec l’armée japonaise qui occupait la Corée.
Sens Critique
- Sarangni (2005) – Blossom Again
Malgré des ratés de la mise mise en scène (la lévitation [1h23]), on est sous le charme de KIM Jeong-eun qui illumine cette romance.
Sens Critique
- Deiji (2006) – Daisy
Une superbe romance dans laquelle s’inscrit une histoire policière et non l’inverse.
Sens Critique
- Gaeulro (2006) – Traces of Love
Cette sympathique romance vaut le détour car elle est construite sur les souvenirs d’un amour perdu.
Sens Critique
- Samgeori geukjang (2006) – Midnight Ballad for Ghost Theater
Belles images. Belle musique… occidentale. Une comédie musicale, réussie, sur le théâtre, le cinéma, la vie…
« Minosu, l’homme à la tête de taureau, premier film d’horreur coréen et chef-d’œuvre de WOO Gi-nam qui captivera l’ennuyeux XXIe siècle. » Le film d’horreur comme remède à la crise du cinéma ? Non car ce remède le tue.
Sens Critique
- Gungnyeo (2007) – Shadows in the Palac
Chine en Question
Sens Critique
- Hyazgar (2007) – Desert Dream
J’avoue avoir beaucoup de mal d’accepter l’invraisemblable arrivée d’une réfugiée nord-coréenne et son fils dans ce coin perdu de Mongolie et son départ vers une destination inconnue à la fin. Entre les deux, le réalisateur nous balade lentement dans une description de la vie quotidienne non travestie à la sauce hollywoodienne.
La scène du viol est efficace car elle est d’abord suggérée par le son alors que l’image reste figée sur la table vide puis un travelling latéral dévoile les corps [CD2 42’32]. Une autre scène, avec les mêmes protagonistes, n’évoque plus du tout un viol et du coup remet en cause notre interprétation de la scène précédente [CD2 52’21]. J’ai revu plusieurs fois le première séquence sans le son pour me concentrer sur l’image. Le mouvement des jambes de la femme passe bien du refus à l’acceptation comme le confirme la deuxième séquence.
Chinese Movies – Sens Critique
- Milyang (2007) – Secret Sunshine
Shin-ae sombre dans un délire religieux dont elle sort quand l’assassin de son fils lui dit en souriant qu’il s’est converti lui aussi au christianisme et qu’il a été pardonné par Dieu.
Sens Critique
- Himalayaeui sonyowa (2008) – Destination Himalaya
Du pur cinéma : des images sans discours et sans intrigue.
Sens Critique
- Keu Namjaui Chaek 198Jjeuk (2008) – Heartbreak Library
Un homme doit renoncer aux souvenirs du passé (avec une femme) pour vivre (en aimer une autre).
Sens Critique
- Mi-in-do (2008) – Portrait of a Beauty
Le synopsis paraît simple et convenu, mais se complique petit à petit.
Mise en scène assez classique.
Image sublime, surtout des paysages de Corée.
Son/Musique mélange coréenne et occidentale. La musique coréenne est présente dans les scènes de peinture et de bordel.
Interprétation très forte de l’actrice principale (Dae-Sung Choi).
Sens Critique
- Wonseueopon Eotaim (2008) – Once Upon A Time
Dans l’esprit de Romancing the Stone – À la poursuite du diamant vert, mais en beaucoup mieux car il tourne en dérision la résistance contre l’occupation japonaise… remplacée en 1945 par celle des troupes américaines.
Sens Critique
- Ho woo shi jul (2009) – A Good Rain Knows
Cette sympathique romance entre un coréen et une chinoise vaut le détour. Elle rend hommage au poète chinois DU Fu de l’époque Tang (712-770), à la cuisine chinoise et aux victimes du tremblement de terre du Sichuan en 2008.
Dommage que la musique extradiégétique soit parfois du niveau de celle mon supermarché.
Sens Critique
• Tremblement de terre du Sichuan, Mission de la République Populaire de Chine auprès de l’Union Européenne.
• AUTEURS Divers, Classiques de la poésie chinoise, [Partage en ligne].
- Ajeossi (2010) – The Man From Nowhere
Chine en Question
Sens Critique
- Akmareul boatda (2010) – J’ai rencontré le diable
Qui est le plus violent, le serial killer ou l’agent secret ?
Sens Critique
- Bang-ja Jeon (2010) – The Servant
La mise en scène de KIM Dae-woo et la photographie de KIM Yeong-min poétisent ce film qui, grâce à l’humour, évite d’être prétentieux. Cette simplicité apparente cache une construction aussi intelligente que Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.
Sens Critique – Screenshots
- Doenjang (2010) – La recette
Un scénario très intéressant et hors du commun qui mélange thriller, romance et fantastique.
Sens Critique
- Man chu (2010) – Late Autumn
Un amour se tisse lentement et meurt en 72 heures.
Sens Critique
- Shi (2010) – Poetry
Un excellent scénario, remarquablement mise en scène par LEE Chang-Dong et interprété par YOON Jung-hee. Ni de longs discours ni d’images explicites de l’essentiel. Du pur cinéma !
Sens Critique
- Hyultu (2011) – The Showdown
Les guerres sont politiques : « ils sont morts comme des chiens pour rien ».
Sens Critique
- Poo-reun so-geum (2011) – Hindsight
Dès la première image on connaît la fin du film. Ce qui est exceptionnel pour un thriller, mais, comme dans les romans de Simenon, le suspense est ailleurs…
Sens Critique
- Tong-jeung (2011) – Pain
Une très belle romance, interprétée par deux superbes acteurs, dans un Séoul où règne la violence sociale.
Révolution des corps mus par le désir – mouvement de caméra verticale de 360º.
Sens Critique
- 5 Baekmanboolui Sanayi (2012) – A Millionaire on the Run
Une comédie sur la corruption et les gangs où la police est ridiculisée.
Sens Critique
- Hoa-cha (2012) – Helples
Un superbe thriller romantique.
Sens Critique
- Wi-heom-han gyan-gye (2012) – Les liaisons dangereuses
Cette adaptation, transposée dans Shanghai des années 1930 pendant l’occupation japonaise, est brillante car, sans respecter à la lettre les échanges épistolaires (des appels téléphoniques font aussi l’affaire), elle traduit parfaitement l’esprit de l’intrigue. Zhang Ziyi est sublime dans le rôle de Du Fenyu (Mme de Tourvel).
Sens Critique
• Choderlos de LACLOS, Les liaisons dangereuses, 1782 [Partage en ligne].
- Bereurlin (2013) – The Berlin File
Ce film marque un tournant car, sorti en même temps en Corée et aux État-Unis, il applique les recettes hollywoodiennes… en beaucoup mieux. Les scènes d’action, particulièrement réussies, reposent sur une vraie intrigue : le couple tente d’échapper à tous leurs poursuivants.
Le film est est d’autant plus réussi qu’il ne tombe pas dans le travers du classique happy end. Rien à voir non plus avec le vulgaire New World dont les dialogues sont truffés de fuck et ses multiples variantes – dommage car le scénario est intéressant et la chute surprenante.
Sens Critique
- Deo Tereo Raibeu (2013) – The Terror Live
Thriller sur les médias qui font de l’audimat sur le dos d’otages menacés par un ouvrier (appelé terroriste) qui demande des excuses du Président pour la mort de trois ouvriers lors de la construction d’un pont. Le journaliste, qui voulait un scoop, est dépassé par les manipulations du directeur de la chaîne et celles des autorités (police te gouvernement). Il achève le travail du terroriste en faisant sauter l’immeuble.
Sens Critique
- Deo Web-toon: Ye-go Sal-in (2013) – Killer Toon
Chine en Question
Sens Critique
- Dongchangsaeng (2013) – Commitment
Thriller romantique à la sauce coréenne – Sud (les bons) contre Nord (les méchants).
Sens Critique
- Jibeuro Ganeun Gil (2013) – Way Back Home
Bien qu’il s’agisse d’une histoire vraie, la mise en scène et le jeu des acteurs la rendent invraisemblable. Le happy end trop hollywoodien n’arrange rien. Ceci dit, le film mérite un détour pour deux raisons :
– Il en dit long et de manière réaliste sur la violence des prisons françaises, celle de la gardienne-chef (Corinne Masiero) et celle des co-détenues dans le centre pénitentiaire de Ducos en Martinique.
– Il accuse aussi d’incompétence l’ambassade coréenne en France, mais de manière caricaturale.
Joanna Kulig joue le rôle d’une sympathique détenue qui aide Song Jeong-yeon.
Sens Critique
• Centre pénitentiaire de Ducos , Dalloz Actualité.
• CEDH : la France condamnée pour ses prisons indignes, Dalloz Actualité, 31/01/2020.
- Banghwanghaneun Kalnal (2014) – Broken
Ce thème est d’autant plus intéressant qu’il n’a pas de fin puisque le problème demeure : vengeance contre justice.
Sens Critique
- Minwoossi Oneun Nal (2014) – Awaiting
Très beau film sur la mémoire brisée par une trop longue absence.
Sens Critique
- Myeongryang – Huiori Bada (2014) – The Admiral Roaring Currents
L’interprétation du héros est intéressante car, contrairement à l’habitude, il ne fait pas de longs discours pour expliquer ses actes. Il agit un point c’est tout.
Sens Critique
- Soosanghan Geunyeo (2014) – Miss Granny
La photographie n’est pas le sujet principal du film, mais le prétexte original de l’histoire, traitée sur le mode de la comédie, d’une femme qui réalise ses rêves alors qu’elle s’est sacrifiée pour son fils.
Sens Critique
- Agassi (2016) – Mademoiselle
Adaptation du roman Fingersmith – Du bout des doigts transposée en Corée pendant l’occupation japonaise. La mise en scène, la structure narrative et le jeu des acteurs sont intéressants. La manipulation des deux femmes est plus réussie que leurs ébats.
Sens Critique
• Sarah WATERS, Du bout des doigts, 2002 [Partage en ligne].
- Namhansanseong (2017) – The Fortress
Ce film est une surprise car, bien que coréen, il montre que le roi Injo de Joseon et de sa cour, enfermés dans leur esprit de caste, furent responsables en 1637 de la défaite militaire face aux Mandchous qui occupaient la Chine du Nord depuis 1626 et prendront le pouvoir sur toute la Chine en 1644 sous le nom de Qing.
Deux phrases résument cela :
– un officier, d’origine coréenne mais servant dans l’armée du Khan : À Joseon, les cerfs sont traités comme des sous-hommes. [57’28] ;
– un forgeron, envoyé comme messager de la dernière chance : Si je réussis, ce ne sera pas pour le roi. Cela m’est égal que le roi soit du côté des Qing (Mandchous) ou des Ming (Hans). Tout ce dont je rêve, c’est d’un monde où nous pourrons semer au printemps, récolter à l’automne et manger tout l’hiver. [1h26]
La fiction se mêle sans problème à l’Histoire qu’elle respecte sur le fond, mais l’absence de femmes pose question.
Contrairement aux récits simplifiés et falsifiés :
– Le roi Injo de Joseon était allié avec les empereurs Tianqi et Chongzhen de la dynastie des Ming contre les envahisseurs Mandchous.
– La Chine n’est pas passée brusquement de l’Empire des Ming (gouverné par les Hans de 1368 à 1644) à celui des Qing (dominé par les Mandchous de 1644 à 1912). Pendant une période intermédiaire, la Chine du Nord fut occupée par l’empereur mandchou Huang Taiji (1626-1643) et la Chine du Sud administrée successivement par les empereurs Tianqi (1625-1627) et Chongzhen (1627-1643) de la dynastie des Ming.
Sens Critique
Commentaires 2-3 Cinéma Corée Sud 2002-2019
Cycle Cinéma Corée Sud 2002-2019
Les meilleurs films visionnés (2/3 ou 3/3)… susceptibles de déplaire à d’autres :
Liens de tous les films, Monde en Question
Cette très belle biographie est d’autant plus étonnante qu’elle contraste avec beaucoup de productions insipides de l’époque. La mise en scène de Im Kwon-taek et le jeu de Choi Min-sik traduisent merveilleusement le génie de ce peintre hors norme, qui savait aussi jouer de la flûte. L’alcool plus que les courtisanes (kisaeng) nourrissait son art.
Sancho does Asia – Sens Critique
• JANG Seung-eop dit OWON (1843-1897), Œuvres, WikiArt.
L’amour ne survit pas – ou rarement – à la vie quotidienne.
Sens Critique
La présence de Eul-boon Kim, dans le rôle de la grand-mère, illumine tout le film. Inutile d’en dire plus…
Sens Critique
Une critique de la famille qui, sous des paillettes roses, cachent des cadavres.
Sens Critique
Drame de la jalousie infantile – de l’aîné vis-à-vis cadet – dont la possession de la mère est l’enjeu.
Un garçon étrange qui dessine un tableau de Munch et se préoccupe des arbres, d’un acacia en particulier.
Il fugue et l’acacia reverdit, mais le couple se disloque et sombre dans la folie alors que surviennent, petit à petit (très lentement), des phénomènes étranges.
Sens Critique
Une vision réaliste de la vie quotidienne du couple : une fois mariés, homme et femme ne baisent pas ou peu avec leur conjoint.
Sens Critique
Ce documentaire, co-produit par la Corée du Nord et du Sud, porte un coup au mythe de la démocratie en Corée du Sud. Le plus étonnant est la force vitale de ces nord-coréens qui ont passé de 30 à 40 ans en prison où ils furent torturés jusqu’à ce qu’ils abandonnent leurs idées communistes. Sur 500 prisonniers en 1972, 102 furent libérés en 1999 comme “non convertis”.
Le documentaire ne s’intéressent pas seulement aux résistants (20%), mais aussi aux “convertis” (plus de 70% – moins de 10% étant morts) et aux relations entre les uns et les autres.
Ce documentaire privilégie l’humain, sans le sensationnalisme occidentale, et les paradoxes de la situation. Les prisonniers communistes furent, par exemple, libérés grâce à l’action de groupes catholiques. Des partisans communistes, nés au Sud, acceptèrent difficilement d’être “rapatriés” au Nord. Des familles restèrent divisées car des membres du Sud n’acceptèrent toujours pas ceux du Nord.
Sens Critique
Au risque de surprendre, j’ai apprécié cette romance qui vire au drame car la jeune femme atteinte de la maladie d’Alzheimer.
Sens Critique
Cette biographie vaut le détour malgré ses défauts hollywoodiens. On découvre une femme qui, pour réaliser ses ambitions personnelles, a collaboré avec l’armée japonaise qui occupait la Corée.
Sens Critique
Malgré des ratés de la mise mise en scène (la lévitation [1h23]), on est sous le charme de KIM Jeong-eun qui illumine cette romance.
Sens Critique
Une superbe romance dans laquelle s’inscrit une histoire policière et non l’inverse.
Sens Critique
Cette sympathique romance vaut le détour car elle est construite sur les souvenirs d’un amour perdu.
Sens Critique
Belles images. Belle musique… occidentale. Une comédie musicale, réussie, sur le théâtre, le cinéma, la vie…
« Minosu, l’homme à la tête de taureau, premier film d’horreur coréen et chef-d’œuvre de WOO Gi-nam qui captivera l’ennuyeux XXIe siècle. » Le film d’horreur comme remède à la crise du cinéma ? Non car ce remède le tue.
Sens Critique
Chine en Question
Sens Critique
J’avoue avoir beaucoup de mal d’accepter l’invraisemblable arrivée d’une réfugiée nord-coréenne et son fils dans ce coin perdu de Mongolie et son départ vers une destination inconnue à la fin. Entre les deux, le réalisateur nous balade lentement dans une description de la vie quotidienne non travestie à la sauce hollywoodienne.
La scène du viol est efficace car elle est d’abord suggérée par le son alors que l’image reste figée sur la table vide puis un travelling latéral dévoile les corps [CD2 42’32]. Une autre scène, avec les mêmes protagonistes, n’évoque plus du tout un viol et du coup remet en cause notre interprétation de la scène précédente [CD2 52’21]. J’ai revu plusieurs fois le première séquence sans le son pour me concentrer sur l’image. Le mouvement des jambes de la femme passe bien du refus à l’acceptation comme le confirme la deuxième séquence.
Chinese Movies – Sens Critique
Shin-ae sombre dans un délire religieux dont elle sort quand l’assassin de son fils lui dit en souriant qu’il s’est converti lui aussi au christianisme et qu’il a été pardonné par Dieu.
Sens Critique
Du pur cinéma : des images sans discours et sans intrigue.
Sens Critique
Un homme doit renoncer aux souvenirs du passé (avec une femme) pour vivre (en aimer une autre).
Sens Critique
Le synopsis paraît simple et convenu, mais se complique petit à petit.
Mise en scène assez classique.
Image sublime, surtout des paysages de Corée.
Son/Musique mélange coréenne et occidentale. La musique coréenne est présente dans les scènes de peinture et de bordel.
Interprétation très forte de l’actrice principale (Dae-Sung Choi).
Sens Critique
Dans l’esprit de Romancing the Stone – À la poursuite du diamant vert, mais en beaucoup mieux car il tourne en dérision la résistance contre l’occupation japonaise… remplacée en 1945 par celle des troupes américaines.
Sens Critique
Cette sympathique romance entre un coréen et une chinoise vaut le détour. Elle rend hommage au poète chinois DU Fu de l’époque Tang (712-770), à la cuisine chinoise et aux victimes du tremblement de terre du Sichuan en 2008.
Dommage que la musique extradiégétique soit parfois du niveau de celle mon supermarché.
Sens Critique
• Tremblement de terre du Sichuan, Mission de la République Populaire de Chine auprès de l’Union Européenne.
• AUTEURS Divers, Classiques de la poésie chinoise, [Partage en ligne].
Chine en Question
Sens Critique
Qui est le plus violent, le serial killer ou l’agent secret ?
Sens Critique
La mise en scène de KIM Dae-woo et la photographie de KIM Yeong-min poétisent ce film qui, grâce à l’humour, évite d’être prétentieux. Cette simplicité apparente cache une construction aussi intelligente que Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.
Sens Critique – Screenshots
Un scénario très intéressant et hors du commun qui mélange thriller, romance et fantastique.
Sens Critique
Un amour se tisse lentement et meurt en 72 heures.
Sens Critique
Un excellent scénario, remarquablement mise en scène par LEE Chang-Dong et interprété par YOON Jung-hee. Ni de longs discours ni d’images explicites de l’essentiel. Du pur cinéma !
Sens Critique
Les guerres sont politiques : « ils sont morts comme des chiens pour rien ».
Sens Critique
Dès la première image on connaît la fin du film. Ce qui est exceptionnel pour un thriller, mais, comme dans les romans de Simenon, le suspense est ailleurs…
Sens Critique
Une très belle romance, interprétée par deux superbes acteurs, dans un Séoul où règne la violence sociale.
Révolution des corps mus par le désir – mouvement de caméra verticale de 360º.
Sens Critique
Une comédie sur la corruption et les gangs où la police est ridiculisée.
Sens Critique
Un superbe thriller romantique.
Sens Critique
Cette adaptation, transposée dans Shanghai des années 1930 pendant l’occupation japonaise, est brillante car, sans respecter à la lettre les échanges épistolaires (des appels téléphoniques font aussi l’affaire), elle traduit parfaitement l’esprit de l’intrigue. Zhang Ziyi est sublime dans le rôle de Du Fenyu (Mme de Tourvel).
Sens Critique
• Choderlos de LACLOS, Les liaisons dangereuses, 1782 [Partage en ligne].
Ce film marque un tournant car, sorti en même temps en Corée et aux État-Unis, il applique les recettes hollywoodiennes… en beaucoup mieux. Les scènes d’action, particulièrement réussies, reposent sur une vraie intrigue : le couple tente d’échapper à tous leurs poursuivants.
Le film est est d’autant plus réussi qu’il ne tombe pas dans le travers du classique happy end. Rien à voir non plus avec le vulgaire New World dont les dialogues sont truffés de fuck et ses multiples variantes – dommage car le scénario est intéressant et la chute surprenante.
Sens Critique
Thriller sur les médias qui font de l’audimat sur le dos d’otages menacés par un ouvrier (appelé terroriste) qui demande des excuses du Président pour la mort de trois ouvriers lors de la construction d’un pont. Le journaliste, qui voulait un scoop, est dépassé par les manipulations du directeur de la chaîne et celles des autorités (police te gouvernement). Il achève le travail du terroriste en faisant sauter l’immeuble.
Sens Critique
Chine en Question
Sens Critique
Thriller romantique à la sauce coréenne – Sud (les bons) contre Nord (les méchants).
Sens Critique
Bien qu’il s’agisse d’une histoire vraie, la mise en scène et le jeu des acteurs la rendent invraisemblable. Le happy end trop hollywoodien n’arrange rien. Ceci dit, le film mérite un détour pour deux raisons :
– Il en dit long et de manière réaliste sur la violence des prisons françaises, celle de la gardienne-chef (Corinne Masiero) et celle des co-détenues dans le centre pénitentiaire de Ducos en Martinique.
– Il accuse aussi d’incompétence l’ambassade coréenne en France, mais de manière caricaturale.
Joanna Kulig joue le rôle d’une sympathique détenue qui aide Song Jeong-yeon.
Sens Critique
• Centre pénitentiaire de Ducos , Dalloz Actualité.
• CEDH : la France condamnée pour ses prisons indignes, Dalloz Actualité, 31/01/2020.
Ce thème est d’autant plus intéressant qu’il n’a pas de fin puisque le problème demeure : vengeance contre justice.
Sens Critique
Très beau film sur la mémoire brisée par une trop longue absence.
Sens Critique
L’interprétation du héros est intéressante car, contrairement à l’habitude, il ne fait pas de longs discours pour expliquer ses actes. Il agit un point c’est tout.
Sens Critique
La photographie n’est pas le sujet principal du film, mais le prétexte original de l’histoire, traitée sur le mode de la comédie, d’une femme qui réalise ses rêves alors qu’elle s’est sacrifiée pour son fils.
Sens Critique
Adaptation du roman Fingersmith – Du bout des doigts transposée en Corée pendant l’occupation japonaise. La mise en scène, la structure narrative et le jeu des acteurs sont intéressants. La manipulation des deux femmes est plus réussie que leurs ébats.
Sens Critique
• Sarah WATERS, Du bout des doigts, 2002 [Partage en ligne].
Ce film est une surprise car, bien que coréen, il montre que le roi Injo de Joseon et de sa cour, enfermés dans leur esprit de caste, furent responsables en 1637 de la défaite militaire face aux Mandchous qui occupaient la Chine du Nord depuis 1626 et prendront le pouvoir sur toute la Chine en 1644 sous le nom de Qing.
Deux phrases résument cela :
– un officier, d’origine coréenne mais servant dans l’armée du Khan : À Joseon, les cerfs sont traités comme des sous-hommes. [57’28] ;
– un forgeron, envoyé comme messager de la dernière chance : Si je réussis, ce ne sera pas pour le roi. Cela m’est égal que le roi soit du côté des Qing (Mandchous) ou des Ming (Hans). Tout ce dont je rêve, c’est d’un monde où nous pourrons semer au printemps, récolter à l’automne et manger tout l’hiver. [1h26]
La fiction se mêle sans problème à l’Histoire qu’elle respecte sur le fond, mais l’absence de femmes pose question.
Contrairement aux récits simplifiés et falsifiés :
– Le roi Injo de Joseon était allié avec les empereurs Tianqi et Chongzhen de la dynastie des Ming contre les envahisseurs Mandchous.
– La Chine n’est pas passée brusquement de l’Empire des Ming (gouverné par les Hans de 1368 à 1644) à celui des Qing (dominé par les Mandchous de 1644 à 1912). Pendant une période intermédiaire, la Chine du Nord fut occupée par l’empereur mandchou Huang Taiji (1626-1643) et la Chine du Sud administrée successivement par les empereurs Tianqi (1625-1627) et Chongzhen (1627-1643) de la dynastie des Ming.
Sens Critique
05/02/2024
Serge LEFORT
Citoyen du Monde et rédacteur de Chine en Question
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